Élections générales québécoises de 1936
L'élection générale québécoise de 1936 est tenue le afin d'élire les députés de la 20e législature à l'Assemblée législative de la province de Québec (Canada). Il s'agit de la 20e élection générale depuis la confédération canadienne de 1867. L'Union nationale, dirigé par Maurice Duplessis, remporte une victoire écrasante et forme un gouvernement majoritaire, mettant fin à 39 ans de règne libéral. ContexteLe Parti libéral du Québec est au pouvoir depuis l'élection générale de 1897. Au cours de ces 39 ans, quatre chefs du Parti libéral se sont succédé au poste de premier ministre du Québec. Le principal parti de l'opposition, le Parti conservateur du Québec, ne réussit pas à constituer une réelle menace pour le parti au pouvoir. La Grande Dépression est un facteur clé dans la défaite des libéraux. Lors de l'élection précédente, ils doivent affronter un parti adverse formé de leurs propres membres : l'Action libérale nationale, fondé par Paul Gouin, s'était détaché du Parti libéral pour protester contre sa façon de gérer la crise économique. Une alliance électorale conclue entre le Parti conservateur et l'ALN avait failli défaire le gouvernement libéral ; on appelait cette alliance, de façon officieuse, du nom d'« Union nationale ». Le s'ouvrent les sessions du Comité des comptes publics de l'Assemblée législative, convoqué par le chef de l'opposition Maurice Duplessis. Durant ces sessions, Duplessis attaque sans relâche la corruption et le gaspillage qui règnent semble-t-il au sein du gouvernement. Le , coup de théâtre : le premier ministre Louis-Alexandre Taschereau démissionne et dissout l'Assemblée législative. C'est Adélard Godbout qui hérite du poste de premier ministre, et qui doit en toute hâte se préparer aux élections, déclenchées moins d'un an après l'élection générale de 1935. Duplessis, chef du Parti conservateur, manœuvre habilement pour se débarrasser de Paul Gouin et fusionner le Parti conservateur et l'ALN ; le , il fonde officiellement l'Union nationale. Le jour du scrutin, la victoire de l'Union nationale est écrasante. Le parti rafle 76 circonscriptions ; le Parti libéral se retrouve avec seulement 14 sièges à l'Assemblée législative. Godbout, défait dans sa circonscription L'Islet, doit laisser le poste de chef de l'opposition à Télesphore-Damien (T.D.) Bouchard. Il reste cependant chef du Parti libéral. Il s'agit de la première victoire électorale pour Maurice Duplessis. Il perdra l'élection suivante face à Godbout, mais reviendra par la suite pour quatre victoires majoritaires consécutives. Dates importantes
Résultats
Résultats par parti politique
Résultats par circonscription
Sources
Notes
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