Les élections législatives sud-coréennes de 1992 ont lieu le [1] afin de renouveler les 299 membres de l'Assemblée nationale, le parlement de la Corée du Sud. Le parti libéral démocrate a remporté une majorité relative des sièges avec 149 sièges sur les 299 qui composent l'Assemblée, 150 sièges étant nécessaire pour obtenir la majorité absolue. Le taux de participation y a été de 71,9%.
La Corée du Sud est dotée d'un parlement unicaméral, l'Assemblée nationale, composée de 299 sièges pourvus pour quatre ans selon un système mixte. Sur ce total, 237 sièges sont ainsi pourvus au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans autant de circonscriptions. Les 62 sièges restants sont pourvus au scrutin proportionnel plurinominal avec listes fermées et seuil électoral de 3 % dans une unique circonscription nationale. Après décomptes des voix, les sièges à la proportionnelle sont répartis en appliquant le quota de Hare et au plus fort reste entre tous les partis ayant franchi le seuil électoral ou obtenu au moins cinq sièges majoritaire.
Le Parti démocrate (DP) est devenu le principal parti d'opposition. Il est formé en 1991 par la fusion du Nouveau parti démocratique allié (appelé Parti démocratique de la paix aux précédentes élections ) dirigé par Kim Dae Jung, avec l'ancien Parti démocrate de Lee Ki-tack. Le DP remporte 97 sièges, soit moins du tiers des sièges de l'Assemblée, nécessaires pour empêcher le DLP de tenter de réviser la constitution[3].
Le Parti national de la réunification (RNP) est le seul parti conservateur en lice. Il est dirigé par le fondateur de Hyundai, Chung Ju-yung. Il a axé sa campagne sur l’économie et le piètre bilan du gouvernement du président Roh[4]. Le RNP remporte 31 sièges, soit plus de 10% des sièges, avec 17,4% des suffrages exprimés, et se joint à l'opposition.