Jean Émile Auguste Bernard naît le à Marseille[1],[2].
Il fait sa première éducation musicale auprès de sa mère au piano et de son oncle au violon[3]. Il entre ensuite au Conservatoire de Paris, où il obtient un premier prix de piano en 1861, un deuxième prix d'harmonie en 1863, un premier accessit de contrepoint et fugue en 1865 et un premier prix d'orgue en 1867[4]. Il est l'élève d'Antoine-François Marmontel pour le piano et de François Benoist pour l'orgue[1].
Comme compositeur, il est l'auteur de plusieurs ouvrages symphoniques et vocaux, de pièces pour piano et d'orgue, et s'est particulièrement distingué dans le domaine de la musique de chambre. Il est d'ailleurs lauréat en 1889 du prix Chartier de l'Institut pour sa production dans le genre[7].
Œuvres
Musique vocale
Virgo singularis, motet à la Sainte Vierge, duo pour ténor et baryton ou basse et chœur avec accompagnement d'orgue, op. 5.
La Captivité de Babylone, cantate biblique pour voix de baryton ou mezzo-soprano solo, chœurs et orchestre, paroles de Leon Reed, op. 8.
Trois cantiques, pour 1, 2 ou 3 voix égales avec accompagnement d'orgue ad libitum, op. 22.
Guillaume le Conquérant, épisode lyrique en deux parties pour baryton et ténor soli, chœur d'hommes et orchestre, paroles de Henri Brière.
Trois morceaux caractéristiques pour piano, op. 13.
Prélude et Fugue (en sol mineur) pour piano, op. 14.
Scherzo, étude de concert pour piano, op. 15.
Caprice-Étude pour piano, op. 16.
Agitato, étude pour le piano, op. 17.
Fête napolitaine, tarentelle pour piano à 4 mains, op. 18.
Ronde féerique pour piano, op. 19.
Prélude et Fugue en mi mineur pour orgue ou piano, op. 20.
Caprice-Polka pour piano, op. 21.
Étude et Valse pour piano, op. 28.
Deux Impromptus pour piano, op. 32.
Album de 5 pièces pour piano, op. 37.
Quatre morceaux caractéristiques pour piano à 4 mains, op. 39.
Valse-Fantaisie pour piano, op. 42.
Plein air, 2 esquisses pour piano op. 49.
Deux feuillets d'album pour piano.
Preludio e Fugato (en ré mineur) pour piano.
Orgue
Prélude et Fugue en mi mineur pour orgue ou piano, op. 20.
Fantaisie et Fugue (en fa majeur) pour orgue, op. 24, qui a obtenu en 1877 le prix de la Société des Compositeurs de musique[17].
Suite (en mi majeur) pour orgue (1881).
Bibliographie
Joël-Marie Fauquet (direction) et Kurt Lueders (préf. Joël-Marie Fauquet), Dictionnaire de la Musique en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, , 1405 p. (ISBN2-213-59316-7), p. 135.