Émile Dehon naît le à Saint-Quentin, dans l'Aisne d'un père fumiste et d'une mère ménagère[1]. En 1920, il fait son service militaire au 2e bataillon du 1er régiment d'aérostation[2]. Marié en 1923, il finit cependant par se tourner vers la vie religieuse et prononce ses vœux en 1926 avant d'être ordonné prêtre en 1930 à Braga, au Portugal[1],[3]. Après sa consécration à l'apostolat en 1931, il est envoyé au Cameroun[3]. Affecté à la mission de Nlong, il y conçoit et construit l'église locale[3]. En 1933, il est chargé d'établir une nouvelle mission à Nkol-Nkumu[3]. Il y reste trois ans puis prend un congé en France de 1936 à 1937 avant de revenir à Nkol-Nkumu où il se trouve encore en 1939[3].
De retour au Cameroun après la guerre, il fonde et dirige à Yaoundé le collège d'enseignement technique Charles Atangana[3]. Il prend sa retraite en 1973 et se retire en Espagne[3]. Émile Dehon meurt le à Andorre-la-Vieille où il est inhumé[4].
François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance : Résistance intérieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN2-221-09997-4).