Des passages de cet article ne sont plus d’actualité ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-le ou discutez-en. Vous pouvez également préciser les sections à actualiser en utilisant {{section à actualiser}}.
4 — Remodelage du 23e gouvernement constitutionnel, déclenché par la démission du ministre des Infrastructures et du Logement, Pedro Nuno Santos, et de la secrétaire d'État au Trésor, Alexandra Reis. João Galamba et Marina Gonçalves prennent leurs fonctions à la tête des ministères désormais séparés de l'Infrastructure et du Logement, ainsi que de six nouveaux secrétaires d'État[1].
5 — Vote parlementaire d'une motion de censure contre le XXIIIe Gouvernement constitutionnel, présentée par l'Initiative libérale. La motion a échoué avec les votes contre du PS, du PCP et de l'unique député du Livre, Rui Tavares ; L'unique députée du PSD, du BE et du PAN, Inês Sousa Real, s'est abstenue. Seuls IL et Chega ont voté pour[2].
5 — Un jour après sa prise de fonction, Carla Alves a demandé sa démission de son poste de secrétaire d'État à l'Agriculture, "puisqu'elle a compris qu'elle n'avait pas les conditions politiques et personnelles pour entrer en fonction". A l'origine du non-lieu, une nouvelle du Correio da Manhã faisant état d'une enquête portant sur les comptes bancaires de Carla Alves et de son mari, Américo Pereira, ancien maire de Vinhais, soupçonnés de délits de corruption active et de prévarication[3].
7 — Des pluies intenses inondent plusieurs rues du centre-ville de Porto, causant d'importants dégâts, la force des torrents d'eau soulevant le parallèle de la Rua Mouzinho da Silveira et inondant la station de métro São Bento[4].
8 — Première de la quatrième saison du programme télévisé Vale Tudo, sur SIC[5].
16 — Première de la série télévisée RTPO Crime do Padre Amaro, une adaptation du roman homonyme d'Eça de Queirós, réalisé par Leonel Vieira et mettant en vedette José Condessa, Bárbara Branco, José Raposo et Filomena Gonçalves[7].
26 — Première du film Amadeo, de Vicente Alves do Ó, basé sur la vie et l'œuvre d'Amadeo de Souza-Cardoso, avec Rafael Morais[11].
Février
4 — Un incendie se déclare dans un immeuble du quartier Mouraria, à Lisbonne, faisant deux morts, un homme de 30 ans et un jeune de 14 ans, tous deux de nationalité indienne, et 14 blessés. Le drame met en lumière les conditions de vie de cette population fragile, majoritairement composée d'étrangers : dans un petit rez-de-chaussée, vivraient 22 personnes, entassées dans des lits superposés et des matelas[12].
11 — 13 soldats de la garnison du PNR Mondego refusent d'effectuer une mission d'accompagnement d'un navire russe au nord de l'île de Porto Santo, dans l'archipel de Madère, alléguant des limitations techniques et des raisons de sécurité, comme le fait qu'un moteur et un groupe électrogène sont en panne[14].
16 — Devant son équipage mutiné, le chef d'état-major de la Marine, Henrique Gouveia e Melo, prononce un discours public sur le pont du PNR Mondego, précisant qu'il ne pardonnera pas "l'indiscipline", ni les dégâts causés à l'image de la Marine et du pays, assimilant l'acte d'insubordination à la mutinerie du HMS Bounty[15].
28 — Une attaque au couteau au Centre Ismailita à Lisbonne, perpétrée par un homme de nationalité afghane, fait deux morts, un professeur d'anglais et un travailleur du Centre ; l'affaire est confiée à l'unité nationale de lutte contre le terrorisme de la police judiciaire, mais il semble qu'elle ait été motivée par des raisons personnelles[16].
25 — Le président Lula da Silva prend la parole lors d'une séance solennelle d'accueil à l'Assemblée de la République, avant la séance de commémoration du 49e anniversaire de la révolution des Œillets. Les députés de Chega se lèvent lors du discours du président brésilien, et sont réprimandés par le président de l'Assemblée de la République, Augusto Santos Silva[20].
26 — Frederico Pinheiro, à ce jour assistant du ministre des Infrastructures João Galamba, est exonéré de ses fonctions, pour avoir été visé dans l'échange d'informations divulguées dans les médias sur la polémique au TAP : il aura pris des notes de la réunion qui a réuni le gouvernement, le PS et Christine Ourmières-Widener, ancienne PDG de la TAP, qui indiquent qu'il y a eu un concours de questions-réponses qui allait suivre lors de l'audition parlementaire de la femme d'affaires française. Après avoir reçu l'avis d'exonération, Pinheiro se rend dans les locaux du ministère pour obtenir un ordinateur portable, après avoir été confronté à des membres du cabinet du ministre qui tentent de l'arrêter, car il contient des informations classifiées : le résultat est le mépris et l'agression, ils s'appellent PSP agents et donne Il y a eu une intervention (rare et controversée) du Security Information Service pour récupérer l'ordinateur[21].
Peut
2 — À la suite de la polémique entourant le limogeage troublé de son ancien adjoint, João Galamba demande sa démission comme ministre des Infrastructures ; peu de temps après, le Premier ministre, António Costa, s'est adressé au pays à la résidence officielle, révélant qu'il avait refusé de démissionner, affirmant que ce serait contre sa "conscience", et défendant fermement le ministre. Au milieu des réactions indignées de divers milieux politiques, le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, publie une note officielle assumant son désaccord avec le Premier ministre, dans un conflit institutionnel sans précédent[22].
4 — Le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, s'adresse au pays sur la crise politique ; émet de vives critiques sur la posture du gouvernement, réaffirme que le ministre João Galamba aurait dû être démis de ses fonctions car son maintien en fonction aggrave le manque de "fiabilité" du pouvoir politique, suppose une rupture avec le Premier ministre, mais, dans un souci de "stabilité" du pays, décide de maintenir l'exécutif en fonction[23].
Septembre/octobre — Élections législatives régionales à Madère en 2023
Octobre — Le gouvernement régional des Açores prévoit de lancer des vols spatiaux suborbitaux, dont les opérations seront reprises par des particuliers, dans le cadre de la stratégie spatiale des Açores[25].