Le 5e régiment de cuirassiers « duc Frédéric-Eugène de Wurtemberg » (régiment de cuirassiers prussien-occidental) est une unité de cavalerie de l'armée prussienne.
Création
Le , le roi Frédéric-Guillaume Ier ordonne la formation d'un régiment de dragons « von Wuthenow » (régiment vieux prussien D VI), pour lequel on fait aux troupes allemandes du roi Auguste II de Pologne, électeur de Saxe (« Dragons de porcelaine »), qui ont été libérées en échange de vases de Chine. En 1727, l'unité est divisée en régiment de dragons « von Cossel » (D VI) et régiment de dragons « von Dockum » (D VII). Ce dernier est rebaptisé 4e régiment de dragons (2e régiment de dragons de prussien-occidental) le . Cette unité reçoit la nouvelle désignation de 4e régiment de dragons (régiment de dragons prussien-oriental) par l'A.K.O. du . À partir du , il devient le 5e régiment de cuirassiers (2e régiment de cuirassiers prussien-occidental), et par A.K.O. du , il reçoit son nom définitif de 5e régiment de cuirassiers « duc Frédéric-Eugène de Wurtemberg » (régiment de cuirassiers prussien-occidental)[A 1]. Jusqu'en , le régiment est en garnison à Insterbourg, puis à Dantzig.
En 1812, le régiment appartient aux troupes auxiliaires de la Grande Armée et participe à la campagne de Napoléon en Russie. Après la Convention de Tauroggen, le régiment quitte le corps de Yorck et combat désormais du côté opposé.
Dans les guerres napoléoniennes de 1813/15, le régiment fait partie de la cavalerie de réserve lors de la bataille de Leipzig, et n'a aucun contact avec l'ennemi. Dans la poursuite ultérieure des troupes françaises, l'unité traverse la Hollande jusqu'au nord de la France et retourne dans ses garnisons au début de 1815. Le régiment est à nouveau mobilisé après le retour de Napoléon d'Elbe, mais ne prend part à aucun combat.
Au sein de la 41e brigade de cavalerie, les cuirassiers combattent à Wörth, à Sedan et du 10 au au Mans. Après l'armistice, l'unité est d'abord restée avec les forces d'occupation et est retournée à ses emplacements à la mi-.
Jusqu'en 1912, un roller blanc et un pantalon de démarrage blanc sont également portés sur le terrain. Les officiers sont équipés d'épaulettes, les sous-officiers et les hommes de rang d'épaulettes. Il y a aussi des bottes de cuirassier noires (appelées bottes de canon) et le casque de cuirassier en tôle polie avec des insignes en tombac. En outre, une cuirasse en métal blanc en deux parties et une bandoulière blanche avec une cartouche noire sont créées. Pour le service normal, les cuirassiers portent une tunique bleu foncé. En tant qu'uniforme de la société, celui-ci est équipé d'épaulettes et de franges pour les officiers. Cela comprend une casquette à visière blanche avec des garnitures roses. La couleur de l'insigne sur les revers suédois, le col et les champs d'épaulettes est rose, les boutons et les garnitures sont dorés. Le numéro du régiment est sur les champs d'épaulettes.
Les hommes de rang et les sous-officiers brandissent des lances en acier tubulaire avec des drapeaux de lance noirs et blancs.
Déjà commandé par l'A.K.O. du et progressivement introduit à partir de 1909/1910, l'uniforme coloré est remplacé pour la première fois par l'uniforme de service sur le terrain gris (M 1910) à l'occasion de la manœuvre impériale de 1913. C'est complètement comme l'uniforme de la paix. L'équipement en cuir et les bottes sont de couleur marron naturel, le casque est recouvert d'une housse en tissu dit roseau. La bandoulière et le cartouche ne sont plus mis pour cet uniforme.
↑Mit A.K.O. vom 7. September 1808 wurde die Namensgebung der preußischen Einheiten grundlegend geändert. Statt des Namens des Chefs wie bisher wurde eine landsmannschaftliche Bezeichnung mit durchlaufender Nummerierung gewählt.