La Huitième Air Force (8 AF) est une force aérienne numérotée (Eighth) du Global Strike Command de l'United States Air Force (AFGSC). Le VIII Bomber Command de l’United States Army Air Forces a été créé au début de 1942, et fin février 1944 sera baptisée Eighth Air Force.
Au XXIe siècle, elle est située à la base de Barksdale en Louisiane. Le commandement sert comme Air Forces Strategic - Global Strike, une des composantes du Strategic Command (USSTRATCOM).
Cette formation a eu plus de la moitié des pertes totales durant la Seconde Guerre mondiale des USAAF, incluant 26 000 tué au combat. Tout au long de la guerre, la météo a réduit le nombre d'opérations de 45 % et dix % des avions envoyés au combat dans l'Europe de l'Ouest et l'Europe du Nord, annulèrent leur vol ou furent rappelés[1].
La 8e Air Force ne trouva jamais le moyen de concilier précision et protection maximale. Ce casse-tête allait irrévocablement conduire ces bombardements intensifs aux tapis de bombes où quelques-unes d'entre elles touchaient la cible et où les autres se dispersaient un peu partout. Dans leurs écrits, Douhet et Mitchell avaient essayé de donner l'avantage aux attaquants, mais tant que la Flak et les chasseurs de la Luftwaffe (Wehrmacht) restaient redoutables, les défenseurs empêchaient toujours les bombardements d'être précis. Haywood S. Hansell informa ses supérieurs « qu'il serait [...] plus souhaitable de revenir aux bombardements individuels, mais que le coût en était trop élevé ».
L’équipage du bombardier et l’équipe au sol du 305th Bomb Group avec leur B-17 après le premier raid de jour sur l’Allemagne.
Giulio Douhet avait prophétisé une nouvelle forme de guerre, reposant sur l'annihilation plutôt que l'usure. Il n'avait pas prévu le genre de guerre — rapprochée, brutale et prolongée — qui était nécessaire pour maîtriser le ciel.
Curtis LeMay — « Old Iron Ass » (cul de ferraille) pour ses hommes — pragmatique et dur, profondément sceptique, qui ne voyait et ne se préoccupait que d'opérations, de combat et de tactique, était l'homme idéal pour prendre les commandes de ses nouvelles missions.
Alors qu’il était commandé par le colonel Curtis LeMay, le 305th Operations Group(en) a été le pionnier de nombreuses formations de bombardement et de procédures de bombardement qui sont devenues les procédures opérationnelles standard de la Eighth Air Force[2].
La directive Pointblank de juin 1943 réoriente l’effort de bombardement stratégique allié contre l’aviation allemande afin de la réduire au point qu’elle ne puisse plus s’opposer à l’invasion(Opération Overlord) prévue de la France à la mi-1944.
En octobre 1943, dans la 8e Air Force, moins d'un homme sur quatre pouvait espérer terminer sa rotation de vingt-cinq missions de combat. Les statistiques étaient dures à lire : deux hommes sur trois pouvaient s'attendre à mourir au combat ou à être capturés. Et 17 % à être gravement blessés, victimes d'une dépression invalidante ou à mourir dans un accident d'avion au-dessus du sol anglais.
Seul 14% des aviateurs assignés au groupe de bombardement du commandant John C. Egan(en), à son arrivée en Angleterre en mai 1943, parvinrent au terme de leur vingt-cinquième mission. À la fin de la guerre, la 8e Air Force comptait plus de morts - vingt-six mille - que tout le corps des US Marines. 77 % des Américains qui prirent les airs contre le Reich avant le Jour J furent victimes de la guerre[4].
Pour la plupart des jeunes gens qui sortaient des écoles de bombardiers ou de navigateurs étaient tout aussi fiers que les tout jeunes pilotes. Elmer Bendiner(en), fêta sa remise de diplôme de navigateur par l'achat d'un trench-coat et d'un pantalon clair très en vogue chez les officiers des Forces armées aériennes. « On m'a offert des cartes de visite à mon nom, avec mon grade. [...] J'était prêt à partir en guerre. »
Bendiner, avait été envoyé au début de l'hiver 1943 à Sioux City, dans l'Iowa, pour prendre le dernier poste vacant du dernier équipage du tout récent 379th Air Expeditionary Wing(en), qui se préparait à partir outre-mer. On l'affecta à un avion baptisé Tondelayo[6]. Le temps qu'ils partent pour l'Angleterre, Bendiner et ses coéquipiers étaient devenus une famille. « C'est autour de Tondelayo, écrit-il, que notre fidélité s'est tissée[7]. »
Son ami Richard Baynes entra en guerre un an plus tard[8]. Comme le nombre de victimes se mit à croitre de l'été à l'automne 1943, on envoya de plus en plus d'équipage en Angleterre, pas en tant que membres d'un groupe de bombardement formé au États-Unis, mais comme remplaçants dans des groupes décimés tels que le 379e BG de Bendiner et affecté à l'aérodrome de RAF Kimbolton(en) — qui effectua plus de missions et qui largua plus de bombes qu'aucun autre groupe de la 8e Air Force[9].
À la fin de l'offensive d'été menée par Ira C. Eaker, l'ennemi paraissait gagner la guerre du ciel au-dessus du Reich. Trois semaines durant, après la mission Schweinfurt–Regensburg, la 8e Air Force amoindrie ne s'aventura pas hors de la zone où ses chasseurs pouvaient la protéger. Et lorsqu'elle s'y risqua, le 6 septembre, ce fut l'un des plus grands fiascos de son histoire[10].
La cible du raid, une usine de roulements à billes de Stuttgart[11], cachée par d'épais nuages, perdant un carburant précieux et attendant une ouverture dans la couverture nuageuse, se défendant contre la Luftwaffe. 230 des 338 Forteresses envoyées sur Stuttgart en repartirent la soute à bombes encore pleine. Elles laguèrent l'excédent de poids au hasard sur des « cibles d'opportunité » sur le chemin de retour, certains B-17 plongeaient dans la Manche, à court d'essence. Tondelayo en faisait partie[12].
Onze autres Forteresses étaient à l'eau, et à la nuit tombée, les Britanniques avaient repêché tous leurs équipages. En revenant à RAF Kimbolton(en), Elmer Bendiner(en) apprit que quarante-cinq B-17 avaient été perdus dans une mission qu'on aurait dû annuler par une très mauvaise météo au-dessus du continent, à un moment où soixante-sept Forteresses avaient déjà fait demi-tour. Certains aviateurs eurent l'impression qu'on avait sacrifié des vies afin d'offrir un « bon spectacle » au général Henry Harley Arnold, se trouvant cette semaine-là en Angleterre, pressant Ira C. Eaker de porter à nouveau « le fer plus loin au cœur de l'Allemagne ».
Dans les semaines qui suivirent le Jeudi noir (14 octobre 1943)[14], avec le mauvais temps qui s'attardait sur l'Europe et des chefs extrêmement inquiets du moral des troupes, on accorda beaucoup de permissions, de trois ou sept jours, à des équipages épuisés[15]. La plupart des gars se rendirent à Londres, qui ne ressemblait plus à la ville que Robert Morgan avait visitée l'hiver précédent. Il n'y avait alors que 47 000 aviateurs américains en Angleterre, on voyait rarement d'équipages des avions yankees dans la capitale meurtrie par la guerre.
Mais fin 1943, les effectifs de l'Air Force sur l'île avaient gonflé à 286 000. Ces aviateurs ne représentaient qu'un quart des troupes que l'Amérique massait encore en vue du débarquement de l'autre côté de la Manche. Lors des trois derniers mois de 1943, plus de 413 000 soldats débarquèrent dans les ports anglais, portant le nombre de troupes américaines en Grande-Bretagne à plus de 773 000. Au Jour J, on compterait un million et demi de soldats au Royaume-Uni, don 28 % — soit près de 427 000 hommes et femmes — appartenaient à l'armée de l'air américaine[16].
En avril 1944, un mois avant que Carl A. Spaatz ne lance sa campagne contre le pétrole, l'industrie allemande du pétrole de synthèse avait quasiment été épargnée par les bombardements alliés. À partir de fin juin 1944, la 8e Air Force lança une série de raids gigantesques contre des installations pétrolières au nord de Munich, tandis que la 15th USAAF continuait de pilonner Ploiești(Opération Tidal Wave), ainsi que des sites pétroliers en Allemagne du Sud, en Autriche et en Hongrie.
Les Américains accomplirent l'essentiel de cette campagne contre le pétrole, qui fut le premier vrai test de la doctrine de l'armée de l'air selon laquelle les bombardements stratégiques de jour pouvaient mettre à l'arrêt l'économie allemande[17]. Cet été-là marqua le début des véritables bombardements stratégiques. Durant toute la guerre, les forces aériennes anglo-américaines larguèrent plus de 1,4 million de tonnes d'explosifs sur l'Allemagne nazie. Plus de 70 % de ce tonnage furent lâchés après le , dont une part comparativement faible mais critique (200 000 tonnes environ) sur des cibles pétrolières.
Les force aériennes stratégiques américaines allaient effectuer 347 attaques différentes contre des installations pétrolières, et le Bomber Command britannique 158 autres. Les cibles principales de la 8e Air Force étaient les usines de Leuna[18], situées à 5 km du centre de Mersebourg, à 150 km au sud-ouest de Berlin, le complexe plus vaste encore de Pölitz[19], dans les bassins houillers de Silésie, à 110 km au nord-est de la capital. Ensemble, ces installations produisaient plus d'un tiers du carburant liquide obtenus selon le procédé Bergius en Allemagne.
L'attaque contre les raffineries entamée en mai 1944 fut, selon les termes d'Albert Speer, le « premier coup sérieux » porté à l'industrie allemande. L'effet fut immédiat sur la production. Si le gouvernement ne prenait pas de mesures d'urgence pour renforcer les défenses aériennes des usines de pétrole synthétique, « une situation intenable pour l'approvisionnement en carburant de la Wehrmacht et du pays surviendrait [...] en septembre [...] et pouvait conduire à des résultats tragiques », annonçait Speer à Hitler[20].
À partir du , elle sera baptisée Eighth Air Force et continuera son rôle de bombardement stratégique pour l'USAF.
En , l'ensemble des forces aériennes comptait pour les deux théâtres européen et méditerranéen 1 871 bombardiers du Royal Air Force Bomber Command (dont 1 480 opérationnels) et 5 606 bombardiers américains (dont 4 117 opérationnels)[21].
Le , les forces armées de la république populaire démocratique de Corée (Corée du Nord) envahissent la Corée du Sud. Le 27 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté pour aider les Sud-Coréens à résister à l’invasion. Bien que la force de bombardiers stratégiques de la 8e Air Force n’ait pas été engagée dans le combat en Corée, la 8e a déployé la 27e escadre d’escorte de chasse pour des actions de combat.
Guerre froide
Le Boeing B-47 Stratojet B-47E-50-LM (S/N 52-3363), de la Eighth Air Force en vol pendant la guerre froide.
Avec la fin des combats en Corée, le président Dwight D. Eisenhower, qui avait pris ses fonctions en janvier 1953, a appelé à un « nouveau regard » sur la défense nationale. Le résultat : une plus grande dépendance à l’égard des armes nucléaires et de la puissance aérienne pour dissuader la guerre. Son administration a choisi d’investir dans l’armée de l’air, en particulier dans le Strategic Air Command. La course aux armements nucléaires est passée à la vitesse supérieure. L’armée de l’air a retiré presque tous ses B-29/B-50 et ils ont été remplacés par de nouveaux Boeing B-47 Stratojet. En 1955, le Boeing B-52 Stratofortress entra dans l’inventaire en grand nombre, car les Convair B-36 Peacemaker à hélice furent rapidement retirés des unités de bombardement lourd.
En 1965, la Eighth Air Force reprit le combat, cette fois en Asie du Sud-Est. Dans un premier temps, la Huitième a déployé ses unités de bombardiers B-52 et de ravitailleurs KC-135 des États-Unis vers des bases opérationnelles à Guam, Okinawa et en Thaïlande. Puis, en avril 1970, le Strategic Air Command déplaça la 8e division sans personnel ni équipement à la Andersen Air Force Base, à Guam, absorbant ainsi les ressources de la 3e division aérienne. À la base aérienne d’Andersen, la 8e prend la direction de toutes les opérations de bombardement et de ravitaillement en Asie du Sud-Est.
Les unités de la Huitième ont joué un rôle clé dans la guerre du Golfe de 42 jours en 1991. Une unité de la 8e armée de l’air, la 2nd Bomb Wing[24], a été le fer de lance de la campagne aérienne en envoyant des B-52 de Barksdale pour lancer des missiles de croisière conventionnels lancés par voie aérienne contre des cibles irakiennes.
En tant que force aérienne stratégique, la 8th USAAF mène essentiellement des opérations de bombardement sur les pays occupés ou alliés à l'Allemagne nazie.
Bomber Command : * Division aérienne (comprenant de 2 à 5 escadres de combat) * Unité tactique de base : Escadre de combat (composée de 3 groupes de bombardiers (BG)) * Unité opérationnelle de base : Groupe de bombardement (BG) (comprenant 4 escadrilles basées sur un aérodrome) * Escadrilles : (composée de 12 appareils) - Les escadrilles peuvent également être divisées en « Vols » (groupes de 6 avions) ou en « Éléments » (groupes de 3 avions)
L'équipage du B-17 Flying Fortress Memphis Belle est présenté sur une base aérienne en Angleterre après avoir accompli 25 missions au-dessus du territoire ennemi, le 7 juin 1943.
Les pilotes devaient souvent calmer leur équipage avant le décollage. Cela se passait sur la piste une fois que les hommes, amenés en Jeep ou en camion, étaient devant leur appareil. Pour de nombreux hommes, ce petit trajet jusqu'aux avions qui attendaient était la partie la plus éprouvante de la mission.
« Si ça vous tombe dessus, ça vous tombe dessus à ce moment-là — quelle que soit la peur, l'angoisse ou votre envie de faire demi-tour, se rappela le capitaine Robert Morgan, pilote du Memphis Belle, du 91e BG, le bombardier américain le plus connu de la guerre en Europe. Être en route, c'est un soulagement, en fait. C'est ce foutu trajet jusqu'aux avions qui vous tue presque, conclut-il[30]. »
À l'issue de vingt-cinq missions, les aviateurs seraient renvoyés à la maison pour réaffectation ou assignés à des taches au sol en Angleterre. En mars 1944, ce nombre passa à trente, et en juillet 1944, à trente-cinq. À cette période, les chances de terminer une « nouvelle tournée » de combat étaient seulement d'une sur cinq[31].
Liste non exhaustive :
: première mission des B-17 de la 8e Air Force (USAAF) sur Rouen : premier bombardement de jour sur l'Europe de l'Ouest[32]
: quatre-vingt-dix bombardiers sur la Base sous-marine de Lorient. Brouillard épais obligea tous, sauf quinze, à faire demi-tour avant d'arriver sur leur cible. Le 97th Operations Group(en), visèrent juste mais leurs bombes d'une tonne rebondirent sur le toit des abris sous-marins.
24-26 et 28-30 juillet 1943 : Blitz Week(en) (semaine-éclair), attaque contre la Norvège (Trondheim et Herøya ) et en duo avec la RAF sur Hambourg et ses usines aéronautiques et chantiers de construction de sous-marins.
: mission l'Opération Double Strike « double frappe » sur Regensburg (usines d'avions) et Schweinfurt (fabriques de roulements à billes). Soixante bombardiers détruits et près de six cents hommes trouvèrent la mort.
: mission avec le 100th Bombardement Group (Heavy), sur 13 B-17, au-dessus de Münster, le Royal FlushB-17F (USAAF s/n 42-6087) que l’équipage de Robert Rosenthal (USAAF officer)(en)[33] pilotait ce jour-là ; a été le seul avion à revenir, avec deux moteurs morts, l’interphone et le système d’oxygène non fonctionnels, et avec un grand trou déchiqueté dans l’aile droite[34].
20 au : La Big Week « La Grosse semaine » est le nom couramment donné à l'opération Argument, attaques massives sur l'industrie aéronautique du Reich.
Juillet - août 1944 : Opération Frantic. Utiliser des bases soviétiques par des bombardiers lourds pour toucher des parties jusque là épargnées par les bombardements[36].
, peu avant la fin de la 2e Guerre mondiale, la ville de Swinemünde (Attaque aérienne sur Swinemünde) en Poméranie a été détruite en grande partie par une attaque aérienne de la 8th USAAF.
Mémoire
Connu sous le nom de « Hell's Angels (aircraft)(en) »[37]. Ce fut le premier B-17 à effectuer 25 missions de combat dans la Eighth Air Force, le [38]. Après avoir effectué 48 missions, l’avion retourna aux États-Unis le , pour une tournée publicitaire[39].
Sous l’égide de l’Air Force Global Strike Command depuis le , la Eighth Air Force contrôle les forces de bombardiers stratégiques (par exemple, B-2 Spirit et B-52 Stratofortress, le B-1 Lancer et le future Northrop Grumman B-21 Raider[42]) à travers les États-Unis et à l’étranger. La Eighth Air Force effectue ses missions de combat sous l’égide du Commandement stratégique des États-Unis et des commandements de la composante aérienne des autres commandements régionaux unifiés de combat. La Eighth Air Force dispose de cinq escadres de bombardement de l’armée de l’air régulière, de deux escadres de bombardement de l’intégration totale de la force de la réserve aérienne (une dans le commandement de la réserve de l’armée de l’air et une dans la garde nationale aérienne) et d’un détachement dans la partie continentale des États-Unis.
En 2013, le taux de disponibilité des bombardiers stratégiques américains était le suivant, 75 % pour le B-52, 58 % pour le B-1B et 46,8 % pour le B-29[43].
À partir du , le Global Strike Command prend sous son contrôle l'ensemble des bombardiers stratégiques américains en service et leur successeur Northrop Grumman B-21, son commandement passant à un général quatre étoiles[44].
Les États-Unis disposent à la fin de la guerre du Golfe de 1991 un total de 290 bombardiers, début 2018, le Global Strike Command comprend 157 appareils répartis dans 5 escadres comptant un total de 15 escadrons[45].
B-17F-60-BO Flying Fortress AAF Ser. No. 42-29536 « Mary Ruth », Memories of Mobile, 401st Bomb Squadron, abattu par des chasseurs au-dessus de Hüls, en Allemagne, le 22 juin 1943, avec deux tués et huit capturés.
B-17G AAF N° de série 44-83575 restauré en configuration militaire et volant sous le numéro de série AAF 42-31909.
Aérodrome de Thorpe Abbots - 13 novembre 1946.
Tour de contrôle de la RAF Molesworth, prise le 28 septembre 1944, avec le personnel de l’escadre attendant le retour du 303e groupe de bombardement d’une mission.
Briefing d’avant-mission, le 9 octobre 1944 avant le raid du 303e groupe de bombardement sur Anklam, en Allemagne, pour attaquer l’usine de composants d’avions d’Arado.
Le roi George VI passe devant un B-17 Flying Fortress (numéro de série AAF 41-24352) surnommé « Holey Joe » alors qu’il rencontre le personnel du 301st Bomb Group lors d’une visite royale à Chelveston le 14 novembre 1942.
Le colonel Curtis LeMay félicite officiellement l’équipage d’un bombardier du 305th Bomb Group devant leur B-17 Flying Fortress.
Mémorial du 351e groupe de bombardement. RAF Polebrook.
Des B-17 du 384th Bomb Group, volant au départ de l'aérodrome de Grafton Underwood, en Angleterre, lors d'un bombardement.
B-24 du 445th Bombardment Group, basé à RAF Tibenham, en Angleterre. 6 octobre 1944.
B-17G-10-VE n° 42-39970 « E-Rat-Icator » 452nd Bomb Group - 730th Bomb Squadron. Photo prise au retour de sa 100ème mission.
Un équipage de bombardier du 452nd Bomb Group au retour de la mission de Romilly en France[46].
Photo aérienne de l’aérodrome de Debach - 15 avril 1946.
Photo de l'équipage du 493d Bombardment Group Consolidated B-24J Liberator 44-40321 « Old Sack », RAF Debach, photo prise au printemps 1944.
Formation du 493e groupe de bombardement, B-17 Flying Fortress à 27 900 pieds, au-dessus de Schleissmen, en Allemagne, le 9 avril 1945.
Photographie aérienne de l'aérodrome de la RAF Horsham St Faith, le 16 avril 1946, prise par le 541e Escadron, numéro de sortie RAF/106G/UK/1428. Patrimoine anglais (RAF Photography).
P-47 du 61e Escadron de chasse, 56e Groupe de chasse, à RAF Halesworth, Angleterre, Seconde Guerre mondiale[47].
P-47 Thunderbolts du 62e Escadron de chasse en mission d’escorte, 1943.
Un Focke-Wulf Fw 190A capturé avec des répliques de l’insigne de la Luftwaffe, vers 1942-1943.
P-51D (au couleur du P-51B-15NA immatriculé n° 324324 B6+S surnommé Old Crow, de l'As Captain Clarence E. "Bud" Anderson Jr. ayant 18 victoires confirmées appartenant au 335th Fighter Squadron, 357th Fighter Group, 8th Air Force)[48].
Le capitaine Clarence E. Jr. « Bud » Anderson, as du 357th Fighter Group, est assis sur l’aile de son P-51 Mustang (B6-S, numéro de série 44-14450) surnommé « Old Crow ».
Bombardiers B-24H Liberator consolidés de l'US Army Air Force du 458th Bombardment Group (Heavy), basés à RAF Horsham St Faith, en Angleterre, au-dessus de la mer du Nord avec une escorte rapprochée de Mustangs P-51B/D nord-américains du 352nd Fighter Group. en 1944/45. Les B-24 visibles appartenaient au 753e Escadron de bombardement (lourd) et au 754e Escadron de bombardement (lourd).
↑Au cours de l’hiver 1942/43, le 305th était commandé par le colonel Curtis LeMay et a été le pionnier de nombreuses techniques de bombardement de jour utilisées par l’USAAF au-dessus de l’Europe.
↑Donald Miller, Les Maîtres de l'Air, poche, 2023, p. 173-174.
↑Bibliographie ; ouvrage : The Fall of Fortresses: The Classic Account of One of the Most Daring and Deadly Air Battles of WWII / La chute des forteresses : le récit classique de l'une des batailles aériennes les plus audacieuses et les plus meurtrières de la Seconde Guerre mondiale.
↑Le bilan de combat du 379e était le plus réussi de tous les groupes de bombardiers lourds de la Eighth Air Force. Il détenait des records en ce qui concerne le tonnage de bombes larguées - 26 459 tonnes - plus que toute autre unité, y compris celles opérationnelles avant l’arrivée du 379e au Royaume-Uni.
↑« mégacuite » de Jack Corner, un mitrailleur de tourelle supérieure originaire du Texas : Jack Corner était un mitrailleur pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, il faisait partie de l’équipage d’un bombardier B-17F-55-BO appelé “SNAFU” immatriculé sous le numéro 42-29476. Ce bombardier appartenait au 410e escadron de bombardement du 94e groupe de bombardement (BG), qui était attaché à la 8e Air Force américaine.
↑En mars 1944, l’équipage de Rosenthal, surnommé « Rosie’s Riveters », avec leur B-17F, numéro de série 42-30758 portant le même nom, a terminé son nombre de combat de 25 missions et est retourné aux États-Unis, mais Rosenthal a prolongé son service, effectuant finalement un total de 52 missions.
↑Équipage incroyablement divers : on trouvait un vendeur de voiture, un éleveur, un inspecteur sanitaire, un employé de station-service, un cavalier de rodéo, un étalagiste, un trompettiste, un marin de la marine marchande, un étudiant et un voyageur professionnel. Aucun de ses hommes n'avait rejoint l'Air Force avant Pearl Harbor et trois seulement étaient déjà montés dans un avion avant leur entraînement aux États-Unis.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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