Les sources chaudes de soufre sont célèbres depuis l'époque romaine d'Aquae Statiellae. Les anciens bains sont mentionnés par Paul Diacre et le chroniqueur Liutprand de Crémone[2].
Dans les années 1870, Giovanni Ceruti a conçu un petit pavillon, connu sous le nom La Bollente, sur le lieu, au centre de la ville, où sortent les eaux gazeuses à 75 °C.
Histoire
La tribu ligure des Statiellates est conquise par les Romains en 173 av. J.-C.
Dans la période romaine, la ville est reliée par la route avec Alba Pompeia et Augusta Taurinorum (Turin). À proximité de la ville, près de la rivière Bormida, se trouvent les restes de l'aqueduc qui l'approvisionnait.
Au XIXe siècle, ses thermes sont renommés jusqu'en France. L'historien français Jules Michelet y fait un séjour en 1854[13].
La ville est raccordée au réseau ferroviaire vers Gênes en 1892.
Économie
Outre l'activité thermale très ancienne et le tourisme, le travail du fer forgé est important[14]
Culture
La devise de la ville est «Arte et Marte», qui peut être traduit par «Avec ingéniosité et force». Un dialecte de la langue piémontaise est encore utilisé dans la région
Parmi les événements les plus importants, la Biennale Internationale de Gravure, un événement remarquable pour l'art de la gravure du monde entier.
Monuments et patrimoine
La cathédrale d'Acqui Terme de style gothique, dédiée à Santa Maria Assunta, a été construite dans la fin du Xe siècle et consacrée en 1067 par l'évêque Guido. Il s'agit d'un édifice roman avec un plan en croix latine, une nef et quatre (à l'origine deux) les allées. La façade possède un portail principal sculpté par Antonio Pilacorte, une rosace de la fin du XVe siècle et un portique du XVIIe siècle. Le clocher gothique date de 1479. L'intérieur abrite un triptyque de la fin du XVe siècle par l'artiste espagnol Bartolomé Bermejo, et un autel baroque de Saint Guido[15].
Le château des Paleologi, mentionné pour la première fois en 1056. il est reconstruit au XVe siècle par le marquis Guillaume VII de Montferrat. Le château est désormais utilisé depuis 2001 comme musée archéologique[16]
L'église de San Pietro ou Addolorata, d'origine paléochrétienne. Elle a été presque entièrement reconstruite au cours des Xe et XIe siècles en style roman, quand elle devint une abbaye bénédictine. Elle a, de nouveau été largement rénovée au XVIIIe siècle, avant de retrouver un aspect néo-roman dans les années 1930[17].
L'église de Saint-François. Elle comprend deux cloîtres du XVe siècle de l'ancien couvent franciscain.
↑(en) Hugh Chisholm, « Acqui », dans Encyclopædia Britannica, vol. 1, Cambridge University Press, , 11e éd. (lire en ligne), p. 154
↑ a et bJean Sellier et André Cellier, Atlas des peuples d'Europe occidentale, éditions La Découverte, , « L’espace italique », p. 35-50
↑Chabrol de Volvic, Statistique des provinces de Savone, d'Oneille, d'Acqui, et de partie de la province de Mondovi, formant l'ancien département de Montenotte, t. II, Paris, Imprimerie de Jules Didot Ainé, (lire en ligne), chap. III (« Histoire et administration. Notice historique sur le département de Montenotte. »), p. 5
↑G. De Rey, Les invasions des sarrasins en Provence pendant le VIIIe, le IXe et le Xe siècle, Marseille, Typographie Marius Olive, (lire en ligne), chap. 3 (« Les Sarrasins du Fraxinet s'emparent de la Provence »), p. 154
↑M. H. Chevallier, Histoire du Moyen Age, Paris, Imprimerie et librairie classiques de Jules Delalain, , 844 p. (lire en ligne), p. 263