Albert François Deriot naît le 17 janvier 1766 au hameau de Préfontaine, à Clairvaux-les-Lacs, et est baptisé le lendemain[2]. Il est le fils d'un laboureur, Augustin Deriot, et de son épouse, Jeanne Françoise Baux.
Soldat aux Gardes Françaises en 1784, il est fourrier en 1789 et entre dans la Garde Nationale soldée de Paris. En , il sert à l'Armée de Moselle puis l'Armée du Nord. Plusieurs fois blessé, il est lieutenant au 1er bataillon de Chasseurs de Saône-et-Loire.
Adjoint à l'État-major de l'Armée d'Orient en 1798, chef de bataillon des Guides à la place de Dupas en . Blessé à Saint Jean d'Acre, puis à Héliopolis le , rentre en France en 1801.
Colonel du 23e de Ligne en 1802, puis sous-gouverneur de Fontainebleau. À l'Armée d'Italie sous Molitor en 1805, puis en Dalmatie. Admis à la retraite en 1806. Remis en activité en 1808, il rejoint Lepic en Espagne. Baron de l'Empire en 1810 et commandant les dépôts de la Garde impériale. Brigadier le .
Général de division le et Chambellan de l'Empereur. Durant les Cent-Jours il commande la 1re division de Jeune Garde sous les murs de Paris, en . Il est admis à la retraite en et est maire de Clairvaux-les-Lacs 1830 à 1831.
Arnaud Vendryes, "Albert-François Dériot, général et baron du Premier Empire, né à Clairvaux (1766-1836)" in Société d'émulation du Jura, Travaux, 1996.
↑Registre paroissial des baptêmes de Clairvaux-les-Lacs (1753-1772), Série communale (5E74/74), Archives départementales du Jura, 146 p. (lire en ligne), p. 93