Située dans le bassin versant de l’Adour, la commune est traversée par deux affluents du gave d'Oloron, la Mielle et le Vert, ainsi que par les tributaires de ce dernier, l'Aurone (et son affluent le Treilt), le Bélandre, le Labo et la Lousère.
Le toponyme Ance apparaît sous les formes
Anssa (XIIIe siècle[2], for de Barétous[4]),
Ansse (1385[2], censier de Béarn[5]),
Anse (1477[2] et 1487[6], titres de la vallée d'Aspe),
Ansa (1538[2], réformation de Béarn[7]),
Saint-Estienne-d'Ance (1674[2], insinuations du diocèse d'Oloron[8]) et
Ance sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siècle[6]).
Le toponyme est d'origine basque, soit de Antso (= hauteur) ou du patronyme Anso[6].
Son nom béarnais est Ansa. Brigitte Jobbé-Duval[9] indique que les Ançais étaient traditionnellement surnommés « les Têtards ».
Ambille, ancienne ferme de la commune, est mentionnée sous la forme Ambiele en 1385[2] dans le censier de Béarn[5].
La Salle était un fief de la commune, vassal de la vicomté de Béarn, mentionné en 1538[2] dans la réformation de Béarn[7].
Histoire
En 1385, Ance comptait 23 feux et dépendait du bailliage d'Oloron[2].
le SIVU chargé du tourisme en Haute-Soule et Barétous ;
le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
le syndicat de regroupement pédagogique des écoles d'Ance et de Féas ;
le syndicat mixte des gaves d'Oloron-Aspe-Ossau et de leurs affluents.
La commune accueille le siège du syndicat de regroupement pédagogique des écoles d'Ance et de Féas.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 230 habitants, en diminution de −4,96 % par rapport à 2009 (Pyrénées-Atlantiques : 2,53 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage. La fabrication de fromages fermiers (AOC ossau-iraty) était également une des ressources de la commune, mais la fromagerie a fermé, et s'est reportée sur la commune
d'Aramits. Néanmoins, la commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
La Soum de Cassiet culmine à 421 mètres[3], celle d'Aulis à 577 mètres[3] et celle d'Ombret à 562 mètres[3]. La Mer de Her se dresse au sud de la commune à 548 mètres[3].
Le gouffre de la Listre[3] est situé au sud-est de la commune.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.