Née d'un père natif des Côtes-d'Armor et d'une mère brestoise, elle réside à Paris jusqu'en 1967. Elle y fréquente les scouts Bleimor d'où sont issus bon nombre d'artistes, de chercheurs et de responsables associatifs. Elle y découvre le plaisir de la création et le bonheur de la musique en commun qu'elle prolongera plus tard par la pratique, à titre personnel, de la harpe celtique.
À 7 ans, à l'instigation de ses parents, elle commence l'étude du breton au centre Ker Vreizh. Elle poursuit plus tard son apprentissage auprès de Yann Kerlann, puis grâce aux stages de KEAV et à l'enseignement de l'université Rennes 2.
À 20 ans, elle quitte Paris pour la Bretagne et devient, dans les années 1980, directrice adjointe du Centre de la Briantais à Saint-Malo, organisant des rencontres avec des écrivains, des philosophes, des artistes et des scientifiques. Elle y commence l'étude de l'hébreu biblique qu'elle étudie jusqu'à la fin de sa vie avec le plus vif intérêt car il lui parait vital de croiser les cultures, les langues et leurs façons de dire le monde.
Le , sous la direction de Yann Bêr Piriou, elle soutient une thèse intitulée Le chemin d’humanité chez Maodez Glanndour, un des poètes issus de la mouvance Gwalarn, dont elle a tiré un livre[2].
Elle est considérée comme néoclassique dans l'anthologie de la littérature bretonne au XXe siècle[3][réf. incomplète]. Plusieurs de ses nouvelles ont été traduites en gallois par Rhisiart Hincks de l'université d'Aberystwyth.