Le général regardant une de ses unités défiler à Lure en janvier 1918.
Fils de l'amiral de Boissoudy, il entre à Saint-Cyr le et sort en 1885 comme sous-lieutenant. Il passe par l'École supérieure de guerre en 1894-1896 et devient officier d'ordonnance du général Brault qu'il suit au fil de ses commandements jusqu'à l'État-Major général de l'armée. Il occupe ensuite les mêmes fonctions auprès du général Deckerr[2].
Il devient commandant de l’armée française en Belgique le jusqu'à l'armistice.
Après la guerre, il commande la 2e armée à partir du jusqu'au . Il sert comme commandant de la 10e région militaire du au et comme commandant du 10e corps d'armée à partir du . Il est brièvement président de la commission d’études interarmées sur le harnachement du au .
Il est membre du conseil supérieur de la Guerre du au .
Il est nommé inspecteur-général des écoles militaires le , mais il est mis en disponibilité le et y reste jusqu'à sa mort. Il est inhumé aux Invalides.
Son fils Guy (1908-1972) va également être officier général, grand officier de la Légion d’honneur et compagnon de la Libération.
Son autre fils, Philippe, officier de la Légion d’honneur, membre de l'Association des anciens honneurs héréditaires, ingénieur en chef des services d’agriculture de la France d’Outre-mer, était un ancien de la division Leclerc.