L'aqueduc de Retz est précédé par le Grand cour, un ancien aqueduc en grès. Vers 1679, les besoins en eau de Saint-Germain-en-Laye s'avérant importants et mal répondus, la construction de l'aqueduc de Retz est décidée. Celle-ci s'effectue principalement entre 1685 et 1688[1]. Nicolas Le Jongleur, fontainier du roi, conduit les travaux de 1685 à 1690[2].
En 1731, de nouveaux travaux augmentent la capacité de l'aqueduc, de même qu'entre 1778 et 1798. De travaux sont à nouveau entrepris sur l'aqueduc au cours du XIXe siècle.
En 1855, un nouvel étang est creusé parmi les étangs de Retz. En 1866, le réservoir de la place du marché est remplacé par un château d'eau. Le réservoir de Montaigu est construit à la même époque. Dans le même temps, l'alimentation en eau de la zone commence à être assurée par plusieurs pompes, puisant l'eau de la Seine. En 1910, l'aqueduc de Retz sert exclusivement à alimenter le golf de Saint-Germain-en-Laye, ainsi que quelques fontaines et riverains dans la ville. Cette alimentation est remplacée entre 1930 et 1942 par des puits artésien.
En 1951, l'accès de l'aqueduc à Saint-Germain-en-Laye est coupé : une partie de sa conduite est réutilisée pour alimenter un nouveau lotissement depuis le réservoir de Saint-Germain.
Actuellement, l'aqueduc de Retz sert à l'alimentation exclusive du golf de Saint-Germain. Le trop-plein s'écoule, via le réservoir de Montaigu, dans le ru de Buzot.