Régulièrement restructurée et réorganisée de 1960 à nos jours, l’Armée de Terre a conforté au fil des ans son rôle dans la préparation des unités. En raison de la politique étrangère du Sénégal, son armement provient principalement de la France et des États-Unis[1].
Historique
1960 à 1971
création de quelques bataillons et participation à la sécurisation de la frontière Sud dans le cadre de la guerre de libération de la Guinée-Bissau et aux opérations de maintien de la paix au Congo (ONUC).
1972 à 1988
avènement d’un commandement de l’Armée de Terre (COMTER) qui se transformera d’abord en État Major Terre (EMTER) et enfin en État Major de l’Armée de Terre (EMAT)
couverture de l’ensemble du territoire national par des bataillons d’infanterie et de divers corps de troupe
création des Écoles de formations : l’École nationale des Sous-officiers d’active (ENSOA) en 1971, l’École nationale des Officiers d’Active (ENOA) en 1981, et la Division d’Application l’Infanterie (DAI) en 1984 devenue École d’Application d’Infanterie (EAI) en 1990.
participation de l’Armée de Terre à des opérations de maintien de la paix au Tchad, au Zaïre au Sinaï (FINUS), au Liban (FINUL) et en Gambie (FODE KABA II).
1988 à nos jours
montée en puissance des formations
opérations simultanées dans la vallée du Fleuve Sénégal et dans le Sud du pays en 1989.
La montée en puissance de ces formations a permis à l’Armée de Terre de faire la preuve de ses capacités, tant à l’intérieur du territoire qu’à l’extérieur, notamment lors de la Guerre du Golfe (Bouclier et Tempête du Désert), de la guerre civile du Libéria (ECOMOG et MINUL), de la guerre civile du Rwanda (MINUAR et TURQUOISE), de la Centrafrique (MISAB et MINURCA) et de la Guinée-Bissau (GABOU).
Organisation
L’Armée de terre constitue actuellement la composante majeure de l'armée sénégalaise avec plus de la moitié des effectifs. Elle est articulée autour d’un état-major avec deux divisions chargées des opérations et de la logistique. Elle s'articule également autour d'unités territoriales comprenant :
des bataillons d’infanterie appuyés par des sections d'artillerie lourdes dont la mission est de veiller aux frontières.
des bataillons de reconnaissance et d’appui (BRA) qui constituent des réserves zonales grâce à leur souplesse, leur mobilité et leur puissance de feu.
Les différents bataillon de l'armée de terre sénégalaise sont :
Le BAT blindé
Le BAT artillerie
Le BAT parachutistes
Plusieurs bataillons d'infanterie
Enfin, elle possède plusieurs unités de réserve générale constituant une force d’intervention équipée et armée pour être projetées sur tout point du territoire national.
Le territoire sénégalais se divise en plusieurs zones militaires distinctes qui délimitent les rayons d'action des différentes unités territoriales. Elles sont au nombre de sept :