L'écu est composées de deux parties. Dans la partie senestre (à gauche de l'observateur), sur un fond rouge, figure un lion et, à destre (à droite de l'observateur), sur un fond jaune, un baobab.
Le lion est un symbole fréquent parmi les peuples de la zone soudanaise de l'Afrique et dans le groupe ethnique nord-soudanais auquel appartient la majeure partie des Sénégalais. Il était, avant la présence française, l'animal symbolique du pouvoir. Le roi était donc le roi-lion-soleil-dieu[réf. nécessaire]. Après, il devint l'animal officiel de l'État sénégalais.
Le baobab est, dans chaque village, le lieu des réunions et de la parole ou du moins il en est le symbole. Accompagné de la représentation du fleuve Sénégal, il fait allusion au Psaume 1.
Une couronne végétale entoure l'écu et porte, enroulée autour d'elle, un listel sur lequel on peut lire la devise nationale : « Un peuple, un but, une foi », la même devise que celle du Mali voisin en souvenir de la fédération qui a uni les deux pays entre le et le [2].
Ancien emblème du Sénégal (1960-1965)
Références et notes
↑Christian Fogd Pedersen, The international Flag book in colour, Blandford Press, Poole (Dorset), 1971, page 87.
↑Christian Fogd Pedersen, The international Flag Book in colour, Blandford Press, Poole (Dorset), 1971, page 188.
Voir aussi
Bibliographie
Jean-Christophe Blanchard, « Drapeaux et armoiries des pays issus de la décolonisation de l'Afrique équatoriale française et de l'Afrique occidentale française. Un marqueur d'indépendance ? », HAL-UL (CRULH), (lire en ligne, consulté le ).