Berger dans la région de Castelnau-Magnoac, remarqué par un gentilhomme local du nom de Thomas de La Marque pour son intelligence, il devint le précepteur des deux enfants de ce dernier et les accompagna à Paris où il put compléter ses études et commencer une formidable ascension. Cardinal et homme politique, il débuta comme secrétaire de Paul de Foix, évêque de Toulouse.
Évêque de Rennes, puis de Bayeux, il est élevé au cardinalat par Clément VIII lors du consistoire du , le chapeau de cardinal récompensant ses succès diplomatiques. Ses lettres, publiées en 1624, sont un classique de la diplomatie.
d'azur au pigeon d'argent becqué de gueules, tenant au bec une branche d'olivier de sinople
Publications
Lettres au roy Henri le Grand et à Monsieur de Villeroy, depuis l'année MDXCIV jusques à l'année MDCIII, Paris : Joseph Boullerot, 1624
« Cette sorte de lettres de grands homes traitants les affaires des grands princes (...) ont plus de naïveté que les harangues, qui sont ennuyeuses (...). Par cette sorte d'esprits, l'on donne l'âme à l'histoire, & particulièrement à la nôtre, les secrets de laquelle n'ont été connus depuis quelques années que d'un seul. » Présentées en ordre chronologique, les 260 lettres du diplomate éclairent l'histoire des relations tourmentées de la couronne de France avec le Vatican, ainsi que tous les enjeux stratégiques de la Contre Reforme et gallicanisme.
Georges Courtès (dir.), Le Gers. Dictionnaire biographique de l'Antiquité à nos jours, Société archéologique et historique du Gers, Auch, 1999 (ISBN2-9505900-1-2)