La composition de l'arrondissement est modifiée par l'arrêté du prenant effet au [2].
Depuis 2015, le nombre de communes des arrondissements varie chaque année soit du fait du redécoupage cantonal de 2014 qui a conduit à l'ajustement de périmètres de certains arrondissements, soit à la suite de la création de communes nouvelles. Le nombre de communes de l'arrondissement de Jonzac est ainsi de 114 en 2015, 112 en 2016 et 129 en 2017.
Au , l'arrondissement groupe les 129 communes suivantes[3] :
L'arrondissement de Jonzac succède à deux anciens districts, celui de Pons et celui de Montlieu, qui furent créés en 1790 lors de la création du département de la Charente-Inférieure.
C'est à la suite de la réforme de la carte administrative appliquée sous Napoléon Bonaparte (An VIII du Consulat) que l'arrondissement de Jonzac fut créé en 1800 et, ce, au détriment des deux anciens districts qui ont été profondément remaniés.
L'ancien district de Pons a été en grande partie annexé au nouvel arrondissement de Jonzac tandis que le canton de Pons a été inclus dans celui de Saintes. De ce fait, Pons a perdu son statut de chef-lieu de district et a été relégué au simple rôle de chef-lieu de canton. Cet ancien district était composé de six cantons (Archiac, Jonzac, Mirambeau, Saint-Fort, Saint-Genis et Pons), les cinq premiers ont été rassemblés dans le nouvel arrondissement mais ont subi des modifications territoriales importantes. Ainsi, le canton de Saint-Genis a intégré celui de Saint-Fort tandis que celui de Léoville, anciennement rattaché au district de Montlieu, a fusionné avec celui de Jonzac.
Montlieu a connu le même sort que celui de Pons. Son ancien district qui rassemblait cinq cantons (Léoville, Montendre, Montguyon, montlieu et Saint-Aigulin) et qui était le plus petit de la Charente-Inférieure a été par contre entièrement regroupé dans le nouvel arrondissement où la sous-préfecture a été définitivement fixée à Jonzac dès l'an 1800. Il a subi quelques modifications territoriales avec la disparition des cantons de Léoville, absorbé par celui de Jonzac, et de Saint-Aigulin, ce dernier ayant fusionné avec le canton de Montguyon.
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Situation géographique
L'arrondissement de Jonzac occupe toute la partie méridionale de la Charente-Maritime correspondant à l'appellation historique et géographique de la Haute Saintonge - en opposition à la Basse Saintonge.
À l'ouest, l'arrondissement s'ouvre sur l'estuaire de la Gironde en une petite portion, elle constitue son unique fenêtre littorale.
Cet arrondissement est arrosé principalement par la Seugne qui y prend sa source et par son plus long affluent, le Trèfle, qui coulent dans sa partie centrale, et par le Né, qui coule dans la partie orientale de l'arrondissement à cheval sur les deux départements charentais. Ce sont des affluents de rive gauche de la Charente.
Au sud, dans la partie géographique dénommée la Double, deux rivières principales irriguent cette vaste région forestière et vallonnée, le Lary et le Palais.
Enfin, à l'ouest, l'arrondissement de Jonzac possède avec la Gironde une petite fenêtre sur le plus vaste estuaire d'Europe.
Superficie
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La superficie de l'arrondissement
La superficie de l'arrondissement de Jonzac est de 1 529,93 km2, ce qui le place au deuxième rang en Charente-Maritime après l'arrondissement de Saintes, occupant 22,29 % de la superficie totale du département c'est-à-dire 1/5 de l'espace départemental.
Liste des cantons et leur rang par superficie
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L'arrondissement de Jonzac possède quatre cantons dont la superficie est supérieure à 200 km2 dont deux figurent dans les quatre premiers du département par leur superficie.
Le canton de Montguyon qui est pas le plus vaste de l'arrondissement de Jonzac est le deuxième plus étendu de la Charente-Maritime, se classant immédiatement après celui d'Aulnay.
Si le canton de Mirambeau se classe au quatrième rang départemental par sa superficie, il en occupe néanmoins la deuxième place dans l'arrondissement de Jonzac.
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C'est également un arrondissement dont la densité de population, de l'ordre de 35 hab./km2, est particulièrement faible, étant plus de deux fois inférieure à celle du département de la Charente-Maritime.
Dans cet arrondissement peu peuplé, trois cantons ont une densité de population supérieure à celle de l'arrondissement (Jonzac (59 hab./km2), Montendre (45 hab./km2) et Saint-Genis-de-Saintonge (36 hab./km2) mais aucun d'entre eux ne dépasse la moyenne de densité du département.
Cet arrondissement présente ainsi un grand nombre d'aspects de la « diagonale du vide » (vieillissement démographique, solde naturel négatif, solde migratoire négatif concernant les jeunes générations, faible densité de population, rural profond et isolé, quasi absence de centre urbain ou présence de très petites villes peu attractives) qui traverse la France. Le canton de Montguyon et celui de Montlieu-la-Garde avec des densités identiques de 29 hab./km2 en font pour ainsi dire partie. C'est d'ailleurs dans le canton de Montguyon que se trouve la commune la moins densément peuplée de la Charente-Maritime, La Genétouze, qui ne compte que 6 hab./km2 en 2007.
Un arrondissement profondément rural
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Jonzac fait véritablement figure de pôle urbain au sein de son arrondissement, pour ne pas dire de véritable petite « capitale » dans sa micro-région de Haute Saintonge, et éclipse de loin tous les autres centres qui jouent localement leur rôle de chef-lieu de canton. Parmi ceux-ci se trouve Montendre, deuxième commune de l'arrondissement de Jonzac, dont le chiffre de population, supérieur à 3 000 habitants, est en fait « gonflé » artificiellement depuis la fusion de deux communes en 1972[Note 7]. Mais ces deux petites villes n'occupent que le 29e et 36e rang en Charente-Maritime dans le classement démographique[Note 8].
Cet arrondissement, rural par excellence, ne recense que huit communes dont la population est comprise entre 1 000 et 1 999 habitants en 2007, et parmi celles-ci, quatre sont des chefs-lieux de canton (Mirambeau, Montguyon, Montlieu-la-Garde et Saint-Genis-de-Saintonge).
Parmi ces communes, il faut noter le cas particulier de Saint-Aigulin, dans le canton de Montguyon, située à l'extrême sud de la Charente-Maritime et riveraine de la Dronne. Elle avait compté plus de 2 000 habitants jusqu'au recensement de 1990. Depuis cette date, elle est entrée dans une phase quasi irréversible de déclin autant démographique qu'économique.
Plus des deux tiers de la population vit dans une commune rurale de moins de 1 000 habitants dans l'arrondissement de Jonzac, soit 67,86 % de la population en 2007. Ce qui correspond à une proportion très élevée alors que celle-ci n'est que de 24,5 % en Charente-Maritime[6].
Trois unités urbaines sont répertoriées dans l'arrondissement de Jonzac. Il s'agit de Jonzac avec 5 183 habitants, Montendre avec 3 473 habitants et Saint-Aigulin avec 1 935 habitants. Leur faible poids démographique influe peu sur le taux urbain qui est de 19,6 %, ce qui est nettement inférieur à celui du département de la Charente-Maritime qui est de 58,1 % en 2007.
Les deux communes de plus de 2 000 habitants de l'arrondissement de Jonzac sont les suivantes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Annexion des anciennes communes de Chardes et de Vallet
↑Elles font partie des 60 communes de la Charente-Maritime à compter plus de 2 000 habitants en 2007 (population municipale)
↑En Charente-Maritime, 412 communes sur 472 que compte le département ont moins 2 000 habitants rassemblant en 2007 39,9 % de la population départementale. Cette proportion tombe à 24,5 % en ne prenant en compte que les communes de moins de 1 000 habitants qui sont au nombre de 345 (148 409 habitants en 2007). Sur ce sujet, consulter l'article détaillé Démographie de la Charente-Maritime.