De par la présence autochtone continue à travers son histoire, le Québec compte de nombreux artistes autochtones et une grande quantité d’œuvres des Premières nations, Inuit et Métis.
Au temps de la Nouvelle-France, la production picturale est principalement importée de France, la colonie n'hébergeant pas encore d'artistes peintres professionnels. Le marché est trop petit pour permettre la survie d'un artiste dans la vallée du Saint-Laurent. Ainsi, plusieurs œuvres peintes datant de cette période aujourd'hui présentes dans les collections des musées québécois furent exécutées en France par un artiste inconnu, puis roulées et importées par bateaux. Même les gens plus aisés faisaient la traversée pour faire exécuter leur portrait en France[1].
Plusieurs de ces œuvres sont des ex-voto (ou peinture votive), soit des œuvres offertes en offrande à un ou une sainte en reconnaissance de services rendus. Par exemple, une famille aisée pouvait faire exécuter une peinture pour l'offrir à une sainte en échange d'une traversée sécuritaire de l'Atlantique vers le Nouveau Monde. À titre d'exemple, signalons l’œuvre peinte L'Ex-voto du marquis de Tracy exposée au Musée national des beaux-arts du Québec et qui fut photographiée en 1892 par Jules-Ernest Livernois[2]. Certains ex-voto furent également réalisés en territoire québécois par des artistes autodidactes. Toute personne sachant un tant soit peu manier le pinceau pouvait être appelé à réaliser un ex-voto, le geste de l'offrande étant plus important que la qualité artistique de l’œuvre.
Une grande part des œuvres peintes datant d'avant 1800 qui sont parvenues à nos jours sont des œuvres à caractère religieux. Toutefois, les recherches ont démontré qu'il existait des œuvres profanes, mais que les conditions de conservation ont fait en sorte que ces œuvres ont aujourd'hui disparues.
Le développement de la peinture en territoire québécois connut une accélération au début des années 1800 avec l'arrivée du fonds de tableaux des abbés Desjardins (en 1817 puis en 1820)[3]. Un marché se développe alors et rapidement des artistes autodidactes se professionnalisent.
À la fin du XIXe siècle, à l'instar de la France, plusieurs peintres québécois se sont inspirés du mouvement impressionniste tels que Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, expressionnistes tels que Jean Paul Lemieux ou dans la tradition du paysage tels que Clarence Gagnon, Marc-Aurèle Fortin, Henri Masson.
Fondé en 1942, les Automatistes est un groupe d'artistes du Québec, réunis autour de Paul-Émile Borduas, professeur à l'École du Meuble de Montréal. D'abord initié dans le milieu des arts visuels (peinture, dessin, sculpture, etc.), le mouvement s'étend à d'autres disciplines artistiques: la poésie, la danse et le théâtre[4].
Industrie artistique
La société québécoise regorge d'artistes talentueux. Plusieurs talents de la province ont su se faire un nom sur la scène tant locale qu'internationale. Ce bassin d'âmes créatives a permis à l'industrie de se développer tant sur le plan économique que culturel. En effet, plusieurs entreprise se spécialisent dans le domaine de la musique et/ou de la culture.
Afin de permettre à nos artistes de se faire découvrir, des sociétés et agences d'experts en promotion s'offre à eux. on y compte entre autres, Indie Montreal, Bravo Musique et bien d'autres.
Sculpture
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