Aubière se situe dans l'agglomération sud de Clermont-Ferrand, au cœur du Puy-de-Dôme, à 3,7 km au sud-est du chef-lieu du département Clermont-Ferrand[1],[2].
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La commune s'étend sur 768 hectares ; son altitude varie entre 343 et 467 mètres[4]. Cette altitude maximale correspond au sommet du Puy, où le chemin des Gravins franchit le col du Puy, au sud de la commune.
Hydrographie
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L'Artière à 200 m de la place des Ramacles.
La commune est traversée par l'Artière, affluent de l'Allier, un cours d'eau l'irriguant d'est en ouest.
Néanmoins, cette rivière, qui coule en grande partie en souterrain, « partiellement canalisée[AUB 1] », peut entrer en crue à tout moment. La qualité de l'eau s'altère dès la confluence avec un de ses affluents, la Gazelle, provenant de Romagnat. Celle-ci est aussi due à l'urbanisation autour de la place des Ramacles et de la ZAC des Sauzes[AUB 1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clermont-Ferrand », sur la commune de Clermont-Ferrand à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 563,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Statistiques 1991-2020 et records CLERMONT-FD (63) - alt : 331m, lat : 45°47'12"N, lon : 3°08'57"E Records établis sur la période du 01-01-1923 au 04-01-2024
Source : « Fiche 63113001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Aubière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-Ferrand, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[14] et 273 078 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Aubière fait également partie du bassin de vie et de la zone d'emploi de Clermont-Ferrand[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (67,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (31,4 %), zones urbanisées (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), terres arables (11,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Entrée sud d'Aubière.
L'urbanisation est limitée au sud du centre-ville par le puy d'Aubière, espace naturel de 1,1 km2, et au nord par le plateau des Cézeaux[AUB 1].
Celle-ci est plus importante dans la zone commerciale bordant les routes métropolitaines 2009 et 212.
Toutefois, les entrées de ville sont peu attrayantes, notamment l'entrée sud de l'agglomération par l'avenue du Roussillon[AUB 1].
Logement
L'offre en petits logements est très concentrée sur le secteur d'Aubière[21].
En 2013, la commune comptait 5 296 logements, contre 5 226 en 2008. Parmi ces logements, 90,2 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 53,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 45 % des appartements[INS 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 51,4 %, soit autant qu'en 2008. La part de logements HLM loués vides était de 9,1 % (contre 6,8 %)[INS 2].
Depuis le , Clermont Auvergne Métropole est compétente en matière d'élaboration des plans locaux d'urbanisme. Les PLU des communes de la métropole sont valables jusqu'à l'approbation d'un plan local d'urbanisme métropolitain (PLUM) qui sera effectif en 2022[22].
Projets d'aménagement
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Voies de communication et transports
Réseau routier
La ville d'Aubière est desservie par l'autoroute A75 reliant Clermont-Ferrand à Béziers, qui traverse l'est de son territoire. Deux échangeurs la desservent :
l'échangeur no 1, débouchant sur la route métropolitaine 765 (M 765) desservant le parc technologique de la Pardieu et sa zone commerciale, ainsi que Cournon-d'Auvergne et Billom ;
l'échangeur no 2, desservant le sud de l'agglomération, débouche sur un grand giratoire où partent les routes métropolitaines 2009 (l'ancienne route nationale 9) par l'avenue du Roussillon, et 978 (desservant Pérignat-lès-Sarliève), ainsi que la route départementale 2089 (en direction de Bordeaux, La Bourboule, Mont-Dore, Romagnat et Beaumont).
La route métropolitaine (M) 2009, ancienne route nationale 9, traverse l'agglomération clermontoise du nord au sud. Elle passe sur le territoire de la commune comme un axe urbain à deux fois deux voies, nommée avenue du Roussillon, et desservant la zone commerciale Plein Sud. Après l'échangeur de Pérignat-lès-Sarliève, elle se raccorde à l'autoroute. À hauteur du Pont d'Aubière, la M 2099 se raccorde au centre de Clermont-Ferrand, en longeant la frontière communale[3] et croise la ligne de tramway à la station Margeride.
C'est dans cette commune que débute la M 212, desservant la zone commerciale et industrielle des Ribes, nommée avenue de Cournon (appelée localement « kilomètre lancé »[réf. souhaitée]). La M 765, ou avenue Ernest-Cristal, longe la frontière administrative avec Clermont-Ferrand en desservant le parc technologique de la Pardieu et d'autres zones commerciales.
Autour du centre-ville, la M 21 relie la zone commerciale Plein Sud à Romagnat. Le territoire communal est également desservi par les routes métropolitaines 69a (rue Pasteur), 777 (vers Beaumont), 779b et 805 (avenue Jean-Noëllet)[3].
Entrée d'Aubière par la départementale 2009, en direction d'Issoire, en 2015.
Aménagements cyclables
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Les aménagements cyclables sont rares, comme sur l'avenue de la Margeride[AUB 1] (route métropolitaine 2099), ou autour du parc de l'Europe[AUB 1].
Transport ferroviaire
Les gares les plus proches sont situées sur la commune limitrophe de Clermont-Ferrand : la gare principale, desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes et grandes lignes vers Paris, ainsi que la gare de Clermont-La Pardieu (pour la desserte régionale, essentiellement vers le sud de l'Auvergne).
Transports en commun
La commune est desservie par le tramway, ainsi que des bus du réseau T2C.
Depuis le , la commune d'Aubière est desservie par trois arrêts du tramway (Cézeaux Pellez, Campus et Margeride), exploité par T2C, afin de desservir le campus des Cézeaux. En outre, elle est desservie par quatre lignes de bus.
La ligne 3 relie le nord de Clermont-Ferrand (stade Gabriel-Montpied ou quartier des Vignes) à la place des Ramacles et à Romagnat. Venant du centre-ville de Clermont-Ferrand, cette ligne plonge vers le sud après avoir traversé le quartier Saint-Jacques. Certaines courses sont prolongées à Romagnat. Cette ligne est la seule, avec le tramway, à circuler les dimanches et les jours fériés, les trois autres lignes suivantes ne circulant que du lundi au samedi.
La ligne 12 relie la place Delille (arrêt Delille Montlosier) au quartier Chambon. Cette ligne dessert aussi le centre-ville et se termine au droit de la zone commerciale Plein Sud.
La ligne 13, venant des hauts de Chamalières, dessert le quartier Chambon, terminus partiel (certains bus continuent, aux heures de pointe, jusqu'au terminus des Horts à Pérignat-lès-Sarliève).
La ligne 21, venant de Cébazat, se termine au quartier Chambon ; certaines courses sont prolongées jusqu'à la zone commerciale du kilomètre lancé et la zone industrielle des Ribes.
Risques naturels et technologiques
Aubière est soumise aux risques naturels de feu de forêt, d'inondation, de mouvement de terrain, de phénomènes liés à l'atmosphère et météorologique, ainsi que de séisme, ainsi qu'aux risques technologiques de transport de matières dangereuses. Elle a élaboré un DICRIM[24].
Le risque d'inondation (et de crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau) concerne le bassin de la rivière Artière. Un plan de prévention des risques naturels (PPRn) inondation sur le bassin de l'Artière, concernant cinq communes, a été prescrit par un arrêté du 27 décembre 1999 et approuvé le 6 mars 2002[25],[26]. Un PPRNPi étendu à l'agglomération clermontoise a été prescrit le 24 juillet 2014[24].
La commune est également exposée au risque mouvement de terrain (par affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[25] ou par tassements différentiels[24]).
Treize arrêtés de catastrophe naturelle ont également été reconnus, depuis les tempêtes de 1982 jusqu'aux inondations et coulées de boue survenues en 2000[24],[27].
La commune est soumise au risque de transport de matières dangereuses, sur l'autoroute A75 et les axes structurants (avenue de Cournon, contournement sud, etc.)[27]. Il existe aussi des conduites de gaz naturel[25].
Toponymie
Les habitants de la commune sont appelés les Aubiérois et les Aubiéroises. Son est en occitan : Aubèira.
La commune s'appelait Aubieres sous l'an II. Le Bulletin des lois modifie son nom : Aubière et Pérignat, nom proche de la municipalité de 1793 (Aubieres et Perrignat). Elle retrouve sa dénomination actuelle après la scission de Pérignat-lès-Sarliève en 1873[28].
Histoire
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Les premières traces de la commune remontent au XIIe siècle, où elle se développa dans l'enceinte du château[AUB 1]. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, Aubière abritait une forte activité viticole qui a cessé à la suite de l'épidémie de phylloxéra. Témoins de cette activité, la plupart des maisons du bourg sont pourvues d'un cuvage, et de nombreuses caves construites sur les flancs nord et sud de la vallée de l'Artière qui traverse le bourg. Il ne reste aujourd'hui qu'un seul viticulteur installé sur la commune d'Aubière.
La particularité de ces caves est qu'elles sont construites en hauteur, en raison de la présence d'une nappe phréatique causant une trop forte humidité en sous-sol. Une légende urbaine veut donc, que l'on parle alors de « monter à la cave » plutôt que de « descendre à la cave ».
Le Musée de la vigne et du vin conserve les outils traditionnels utilisés pour la viticulture et des documents d'archives. La portée de ce musée ne se limite pas à la commune d'Aubière, mais s'étend aux vins d'Auvergne.
L'expansion urbaine se confirme dans les années 1960 ; dans les années 1970 sont construits les premiers bâtiments du campus des Cézeaux et les zones commerciales en bordure de la nationale 9[AUB 1].
Le conseil municipal d'Aubière, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[31], pour un mandat de six ans renouvelable[32]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 33[33]. Les trente-trois conseillers municipaux sont élus au second tour avec un taux de participation de 50,25 %[34], se répartissant en : vingt-cinq élus issus de la liste de Sylvain Casildas et huit élus issus de la liste de Florent Guitton[34].
Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil métropolitain de Clermont Auvergne Métropole sont répartis comme suit : deux élus issus de la liste de Sylvain Casildas et un élu issu de la liste de Florent Guitton[34].
Le conseil municipal, réuni le pour élire le nouveau maire, Sylvain Casildas, a désigné sept adjoints[35].
Aux élections cantonales de 2008 : Laurence Mioche obtient 52,20 % des voix[MIN 16] — elle est élue dans le canton[MIN 17] — et Hubert Tarrérias 47,80 % ; 66,15 % des électeurs ont voté[MIN 16]. Ces élections deviennent départementales où en 2015, le binôme Pierre Riol - Éléonore Szczepaniak a recueilli 51,20 % des voix[MIN 18], élu dans le canton[MIN 19]. 51,28 % des électeurs ont voté[MIN 18], taux légèrement supérieur à la moyenne du canton[MIN 19].
Aux élections municipales de 2008, Christian Sinsard, de la liste « La gauche unie »[MIN 20],[Note 3], sort vainqueur d'une triangulaire avec 49,22 % des suffrages exprimés et 22 sièges gagnés au conseil municipal[MIN 21]. Pierre-Jean Bargnoux (« Pour Aubière aujourd'hui »[MIN 20]) et Jérôme Girard-Liovingut (liste « Un seul parti pris Aubier »[MIN 20]) sont battus avec respectivement 6 et 1 sièges[MIN 21]. 63,80 % des électeurs ont voté[MIN 21]. En 2014, Christian Sinsard (liste « Aubière, un bilan, un projet, une équipe »[MIN 22]) est réélu au second tour avec 43,42 % des voix et 21 sièges[MIN 23] ; Sylvan Casildas (UMP, « Ensemble pour l'avenir d'Aubière »[MIN 22]) et Nicole Lozano (DVG, « Nouvelle donne pour Aubière »[MIN 22]) sont battus (respectivement 6 et 2 sièges[MIN 23]). 64,43 % des électeurs ont voté[MIN 23]. Un nouveau maire est élu en 2020.
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Les compétences « assainissement collectif »[38] et « assainissement non collectif »[39] sont assurées par Clermont Auvergne Métropole sur le territoire communal.
La gestion des déchets est assurée par la métropole. La déchèterie la plus proche est à Romagnat[AUB 4].
Espaces publics
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Parc Franck-Bayle.
Depuis 2009, la commune d'Aubière a amélioré les pratiques d'entretien des espaces verts, en acquérant du matériel électrique pour réduire la pollution, des broyeurs de végétaux, ou encore des fleurs moins consommatrices d'eau et d'une durée de vie plus élevée par rapport à des fleurs traditionnelles[AUB 1].
Le conseil départemental du Puy-de-Dôme gère de son côté le collège public Joliot-Curie[40]. Tous les élèves sont scolarisés par défaut dans ce collège, conformément à la carte scolaire en vigueur dans le département, à l'exception des habitants du quartier du Mirondet fréquentant le collège de Beaumont[41].
Les lycéens se rendent à Clermont-Ferrand, au lycée Jeanne-d'Arc ou à lycée Blaise-Pascal pour les filières générales. Les premières et terminales STI2D sont scolarisés aux lycées Lafayette ou Roger-Claustres à Clermont-Ferrand et les STMG au lycée Sidoine-Apollinaire[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 10 211 habitants[Note 5], en augmentation de 1,99 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Néanmoins, en 2006, Aubière comptait 10 065 habitants et bénéficiait d'une enquête par sondage. La population 2012 étant passée sous les 10 000 habitants, le décret no 2015-379 du place Aubière avec les communes recensées en 2007[48].
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La commune comptait, en 2013, 4 780 ménages totalisant 9 002 habitants. 47,6 % des ménages ne comptent qu'une personne. Cette part est en hausse par rapport à 2008[INS 3].
Parmi les 2 418 ménages avec famille, 37,2 % étaient des couples avec enfants, 12,2 % des familles monoparentales et 50,6 % des couples sans enfant[INS 4].
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 45,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 307 hommes pour 5 438 femmes, soit un taux de 50,61 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,2
6,0
75-89 ans
9,7
13,0
60-74 ans
15,2
15,7
45-59 ans
16,9
14,9
30-44 ans
14,6
37,1
15-29 ans
30,3
12,6
0-14 ans
11,0
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[51]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2
7,2
75-89 ans
10,1
17,7
60-74 ans
18,4
20,3
45-59 ans
19,4
18,4
30-44 ans
17,4
18,6
15-29 ans
17,2
17,1
0-14 ans
15,4
Manifestations culturelles et festivités
La fête de la Rosière a lieu au printemps. C'est à cette occasion qu'est élue la rosière.
Chaque année en septembre (ou fin août comme en 2016), Aubière organise la Foire de la Saint-Loup. Il s'agit d'un grand vide-grenier[AUB 6].
Aubière compte un club de football aux couleurs jaune et bleu de la ville, qui joue et s'entraîne au stade Beaudonnat, ainsi qu'une Amicale laïque (basket, tennis, handball…) des associations de danse, un gymnase pour la pratique du judo/karaté, un club d'athlétisme.
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Les kiosques proposent La Montagne (éditions de Clermont-Ferrand).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 28 663 €, ce qui plaçait Aubière au 18 330e rang des communes de plus de 49 ménages en métropole[52].
Emploi
En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 6 853 personnes, parmi lesquelles on comptait 63,9 % d'actifs dont 55,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs[INS 5].
On comptait 9 068 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 3 849, l'indicateur de concentration d'emploi est de 235,6 %, ce qui signifie que la commune offre plus de deux emplois par habitant actif[INS 6].
Sur les 9 117 emplois, la commune compte plus d'employés (2 616, 26,7 %) que de cadres ou professions intellectuelles supérieures (2 544, 27,9 %) ou de professions intermédiaires (2 379, 26,1 %) ou encore d'ouvriers (1 262, 13,8 %)[INS 7].
3 508 des 3 849 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 91,1 %) sont des salariés[INS 8]. Plus d'un quart des actifs (26,6 %) travaillent dans la commune de résidence[INS 9].
Entreprises
La commune abrite le siège social de seize grandes entreprises, réalisant plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires[53].
Agriculture
L'agriculture représente une part marginale dans l'économie de la commune. En 2013, elle ne comptait que trois agriculteurs exploitants (contre aucun en 2008)[INS 10] et douze emplois, soit 0,1 %[INS 10].
Le recensement agricole de 2010 faisait état de sept exploitations agricoles, contre huit en 2000 et onze en 1988[54].
La superficie agricole utilisée sur ces exploitations est de 69 hectares en 2010. Ces exploitations sont individuelles ; il n'existe aucun GAEC[54].
On trouve sur le territoire de la commune de nombreux jardins potagers privés, toutefois la pression démographique et foncière voit peu à peu se réduire la superficie de ces terrains.
Industrie
L'industrie représente 619 emplois sur la commune (soit 6,8 %)[INS 11]
Commerce et services
Le commerce représente la majorité des emplois dans la commune : 5 712 emplois (62,7 %) en 2013[INS 11].
La zone commerciale Plein Sud, à l'est du centre-ville, et bordée par les routes départementales 21 et 2009, comprend soixante boutiques, dont l'hypermarché Auchan[55].
Au sud de ce centre commercial, un fast-food à l'enseigne Burger King est implanté depuis 2017, à côté de Auchan Drive. Son installation était sujette à polémique. Le chantier, dont le permis de construire a été déposé en 2012[56], a été arrêté en 2016 en raison de sa non-conformité au code de l'urbanisme, le maire invoquant les conditions de circulation autour du restaurant, notamment concernant le drive[57]. Il ouvre finalement au public le 5 décembre 2017[58].
Tourisme
Au , la commune comptait sept hôtels, totalisant 377 chambres : un hôtel trois étoiles, trois classés deux étoiles, deux classés une étoile et un autre non classé[INS 12].
Il n'existe aucun camping[INS 13], résidence de tourisme, village vacances ou autre hébergement collectif dans la commune[INS 14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monument
Menhir de La Pardieu.
Le menhir du Pont d'Aubière, dressé allée Bourbaki, au lieu-dit des Sauzes, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques le [59].
Caves sur les coteaux dominant la ville. Elles ont été construites entre le XVIe siècle et la fin du XIXe et témoignent du passé viticole de la commune ; certaines sont encore utilisées pour l'affinage du fromage ou la conservation du vin. On dénombre environ 900 caves, accessibles par 180 entrées différentes[AUB 7].
Personnalités liées à la commune
Christian Forestier (né à Aubière le 8 décembre 1944),ancien élève de l'école primaire Vercingétorix , président de l'université de Saint-Étienne, recteur des académies de Reims, Dijon, Créteil et Versailles, directeur des enseignements secondaires puis des enseignements supérieurs au ministère de l'Éducation nationale, directeur de cabinet de Jack Lang, administrateur général du CNAM, aujourd'hui président de la Fondation Santé des Étudiants de France et des ESPÉ de Versailles et Guyane et aussi président du comité d'organisation des concours « Un des meilleurs ouvriers de France ». Christian Forestier est commandeur de la Légion d'honneur et des palmes académiques. Il est le fils de Denise Geilhes née à Aubière (1922-1998) et de Auguste Forestier (1919-2015).
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Au 1er tour des municipales de 2008, la liste de Christian Sinsard était de nuance communiste et s'appelait « Un souffle nouveau »[MIN 20]. Monique Guyot-Berini ayant été éliminée au 1er tour, la liste est renommée « La gauche unie », de nuance Union de la gauche[MIN 20].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )