Il est ordonné prêtre le . En 1821 et 1822, il est vicaire à Saint-Gervais. De 1822 à 1826, il est missionnaire à Chéticamp et aux Îles-de-la-Madeleine[1],[2]. De 1826 à 1828, il est curé de la paroisse de Saint-Luc-sur-le-Richelieu ; de 1828 à 1830, curé de Saint-Pierre-du-Portage ; de 1830 à 1838, curé de Saint-Charles-sur-le-Richelieu. Durant les événements de 1837, les Britanniques l'accusent de ne pas s'être opposé aux Patriotes. Il est accusé de haute trahison et emprisonné à Montréal du au . Il est libéré contre un cautionnement de 1000 £[1],[2]. De 1838 à 1842, il est curé de Saint-Joseph, aux Cèdres[1]. En 1842, il est à appelé à l'archevêché de Montréal. En 1844, il devient chanoine titulaire[1].
Le Saint-Siège ayant créé en 1845 les diocèses de Walla Walla, de Fort Hall et de Colville, qui faisaient alors partie de la région de l'Oregon, il est nommé évêque de Walla Walla le et reçoit la consécration le dans la cathédrale de Montréal. Il arrive dans son diocèse de Walla Walla le . Il est ainsi le premier évêque de ce qui deviendra plus tard l'État de Washington[2]. En 1850, le Saint-Siège crée le diocèse de Nesqually et y transfère l'évêque Blanchet[1]. Il vient au Canada en 1866, se rendant au concile national de Baltimore avec l'archevêque d'Oregon City. Il prend sa retraite et devient évêque in partibus infidelium (évêque titulaire) d'Ibora(de) le [1].
↑ abcd et eJonathan Lemire, Portraits de Patriotes 1837-1838, VLB éditeur, 2012, 259 pages, (ISBN978-2-89649-350-0), aux pages 65 à 67
↑Le nom de la mère est Rosalie Blanchet selon Lemire (2012, p. 65), mais Marie-Rose Blanchette selon Voisine (DBC).
Cyprien Tanguay (Mgr), Répertoire général du clergé canadien, par ordre chronologique depuis la fondation de la colonie jusqu'à nos jours, Montréal, Eusèbe Senécal & fils, imprimeurs-éditeurs, 1893.
Gilles Boileau, avec la collaboration de Léo Chartier, Étienne Chartier. La colère et le chagrin d’un curé patriote, Québec, Septentrion, 2010, 360 p.