Une étude d'avant-projet évalue les coûts du pont enjambant le fleuve Saint-Laurent entre les autoroutes 30 et 40 à 50 M$[3].
Travaux
La première phase de construction, entre l'autoroute 20, à Drummondville, et la route 13, à Saint-Nicéphore, est mise en chantier en octobre 1971. On construit alors une chaussée unique avec tantôt des carrefours à niveau, tantôt des échangeurs[4]. Les appels d'offres pour les travaux du prolongement jusqu'à Wheatland sont lancés le mois suivant[5]. Un premier tronçon de 7 milles (11 kilomètres) ouvre à la circulation à l'automne 1974[6].
L'autoroute est finalement complétée de Richmond à Drummondville, de concert avec un tronçon connexe de l'A-55, à l'automne 1980[7]. À leur ouverture, le parcours des deux autoroutes est continu. Il ne compte qu'une seule chaussée à contresens, et les carrefours à niveau restants sont remplacés par des échangeurs. Le chantier de l'A-51 est dès lors interrompu; le ministère de la Voirie justifie le report de la construction de la section entre Drummondville et Sorel par le faible débit de circulation entre les deux villes[8].
Amalgamation avec l'autoroute 55 et postérité
En 1979, le ministère décide de prioriser la réalisation d'une autoroute dans le corridor de l'A-51, laissant tomber le projet d'une autoroute Shebrooke―Saint-Albert―Trois-Rivières dont un tronçon est pourtant déjà construit entre Saint-Albert et l'A-20. La désignation d'autoroute 51 devient caduque lorsque l'itinéraire de l'A-55 est amalgamé à celui de l'A-51[9]. Le tronçon d'A-55 existant à l'est de l'A-51 alors désigné par le numéro 955[10].
Depuis l'abandon de la désignation de l'A-51 au profit de l'A-55, une seconde chaussée entre Richmond et Drummondville a été construite[11].
Notes et références
↑Service de l'Environnement, Route 116 ― Princeville/Plessisville : Mémoire, Ministère des Transports, , 147 p. (lire en ligne), p. 20
↑Jean-Guy Paquin, Numérotage des autoroutes du Québec : Réseau actuel et projeté, Montréal, Ministère de la Voirie, coll. « Direction générale de la planification et de la recherche, Service technique de la circulation, », , 15 p.
↑Jacques Hébert, Étude de circulation et avant-projet : liaison autoroutière entre Sorel-Tracy & Berthier (axe de l'autoroute n. 51), Montréal, Direction générale de la planification et de la recherche - Ministère de la Voirie, , 150 p. (lire en ligne), p. 2
↑R.G., « Inauguration de la construction de l'autoroute 51 », La Tribune de Drummondville, , p. 1 (lire en ligne)
↑R.G., « Première ouverture de soumissions pour la phase 2 de l'autoroute 51 », La Tribune de Drummondville, , p. 1 (lire en ligne)
↑Gérald Prince, « L'autoroute 51 sera ouverte à la circulation la semaine prochaine », La Tribune de Drummondville, , p. 6 (lire en ligne)
↑Louise St-Pierre, « L'autoroute 51-55 est ouverte à la circulation », La Tribune, , p. 4 (lire en ligne)
↑Gérald Prince, « L'autoroute 51 pourrait être complétée à l'automne », La Tribune, , p. 6 (lire en ligne)
↑Bureau du sous-ministre, Compte-rendu des réunions régionales relativement à la programmation triennale (1980-1983) : priorités 1980, Québec, Ministère des Transports, , 193 p. (lire en ligne), p. 113
↑Section recensement, service des relevés techniques, Recensement de la circulation sur les routes du Québec, jour moyen mensuel, Québec, Direction des expertises et des normes, Ministère des Transports, , 30 p. (lire en ligne), p. 7