Le cadastre de 1832 cite comme lieux-dits : la Ferme-de-Longueau, Moulin-de-Cuisle, la Ferme du Moncetz, hameaux Heurtebise et Mellerei.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau de Belval, le ruisseau de la Maquerelle[1],[Carte 1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Au , Baslieux-sous-Châtillon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (59,9 %), forêts (19,3 %), cultures permanentes (12,4 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le nom de la localité est attesté sous les formes « In villa que dicitur Balliolis, in pago Bansionensi » (868) ; Balliolum (1100) ; Baileus (1154) ; Parrochia de Ballolio (1154-1159) ; Bailliex (1209) ; Baillues (vers 1222) ; Ballies (vers 1274) ; Baillieux (1386) ; Bailleux (1502) ; « Au lieu de Mesleray autrement dict Bailleux » (1512) ; Baillieulx (1547) ; Balieux (1751)[15].
Il existait déjà au IXe siècle, c'était une simple ferme dans le Bainsonois. En effet, on peut lire dans une charte de 862 qu'Ercherad, évêque de Châlons, cédait à un nommé Godbert la Villa quacdictur Balliolis in page Bansionensi.
En 1652 pendant que les armées ennemies s'affaiblissaient, celle du roi s'était renforcée et Turenne, qui l'avait jusque-là ménagée, allait pouvoir reprendre l'offensive, dès le 2 novembre, il est à Baslieux-sous-Châtillon où ses soldats s'enivrent si bien qu'il ne s'en trouve pas un seul pour monter la garde à sa porte. Il dépendait du présidial de Château-Thierry et de la coutume de Vitry.
En 1820, le village est formé des écarts et hameaux suivants : Baslieux, Mesleray, le Presbytère, la Ferme du Montcet, Heurtebise, le Vieux Moulin et Longueau.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2021, la commune comptait 178 habitants[Note 3], en diminution de 5,32 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le prieuré de Longueau[28], situé à 1 500 m au sud-ouest de la ville[29], il restait des ruines en 1871 surtout la chapelle ; en 1909 il ne restait plus qu'une croix pour en marquer le lieu. Sa fondation remontait à 1140 par Gaucher II de Châtillon, il fut aussi doté par les seigneurs de Châtillon. Son église était placée sous le vocable de Notre-Dame ; il fut transféré à Reims en 1622[30].
Quelques personnalités de la famille comtale y avaient leur tombe. Deux sculptures d'homme en habits du XIIe siècle que la coutume locale attribue à Thibault le fondateur et un chevalier. Deux sculptures de femmes, bienfaitrices ou abbesses ? Une seule ayant encore une inscription visible "...XI le jour de feste Sainte Luce priez pour l'am...trespassa l'an de grace mil et II...".
En 1178, Foulques prévôt de l'église de Reims faisait une donation, sa sœur y ayant fait ses vœux. Ce fut aussi le cas de Hugues Le Large en 1285. En 1622, les bandes de Ernest de Mansfeld lors de la guerre de Trente Ans, menaçaient la région ; les sœurs se réfugièrent en leur hôtel de Reims de la rue du Jard. Elles firent ensuite une demande pour y rester et elles eurent leur accord en 1633[31]. En 1697 Françoise Coligny en était l'abbesse[32] La trentaine de sœurs fut dispersée en 1792 par la Révolution française. La porte sud du prieuré avait pour accueillir ces mots : "INTROIBO IN DOMUM TUAM DOMINE ADORABO AD TEMPLUM SANCTUM TUUM IN TIMORE TUO".
L'église paroissiale Saint-Léger, dont le transept et le chevet sont datables du XVe siècle[33].
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Arrêté préfectoral du 21 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes Ardre et Tardenois et de la Communauté de communes du Châtillonnais », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis, , p. 24-28 (lire en ligne [PDF]).
↑« Arrêté préfectoral du 7 novembre 2013 fixant le nom, le siège et désignant le receveur de la Communauté de communes issue de la fusion de la Communauté de communes Ardre et Tardenois et de la Communauté de communes du Châtillonnais », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 11 bis, , p. 31 (lire en ligne [PDF]).
↑Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1876, Reims p148.