L'objectif des Américains était de consolider les têtes de pontalliées de Utah et Omaha Beach et d'établir une ligne défensive sur le front normand afin de contenir d'éventuelles contre-attaques allemandes. Les Allemands retranchés dans la ville tentèrent de la défendre le plus longtemps possible afin de permettre à leurs renforts d'arriver sur le front et d'ainsi empêcher la 1re armée américaine d'attaquer l'axe Lessay-Périers, ce qui aurait eu pour conséquence de couper le Cotentin.
L'assaut américain sur Carentan
Parachutistes de la 101e division aéroportée (3 bataillon/502e régiment). Le lieutenant colonel Robert G Cole (à gauche) et le major Stopka (à droite) exhibent un drapeau capturé à l'ennemi. Ferme Ingouf à Carentan, 12 juin 1944.
Le drapeau tricolore flotte au-dessus des soldats du 7e corps américain, après deux jours de bataille pour libérer la ville.
Les assauts américains sur Carentan débutent le . Deux jours plus tard, le , les forces allemandes, à court de munitions, sont contraintes de se retirer de la ville. Le lendemain, la 17e Panzer grenadier division SS Götz von Berlichingen contre-attaque vers les positions de la 101e aéroportée. Cet assaut sera d'abord un succès, avant que les forces de la 2e division blindée américaine viennent mettre en déroute les unités allemandes.
Conséquences et suites
La prise de Carentan permet aux Américains de consolider leurs positions et d'établir une ligne défensive en Normandie, leur donnant ainsi un front continu qui leur permettra de progresser en profondeur dans les terres normandes. Ce sera le début de la bataille des Haies.
Le général commandant la 101e aéroportée Maxwell Davenport Taylor manque de se faire abattre par des tirs de canons allemands de 88 mm lors d'une cérémonie à Carentan le . Un obus tue la fillette de quatre ans apportant un bouquet de fleurs au général[1].