la 3e et la 4e sont issues respectivement de la 17e et de la 18e compagnie tonkinoise du 22e RIC, formées à partir des Indochinois de l'ancien bataillon mixte d'infanterie coloniale de Chine (regroupés en juin 1946 dans une unité appelée forces côtières du Tonkin). La 4e compagnie est une unité commando.
Opérations
Le bataillon prend à la fin du mois le nom de bataillon de marche indochinois. Après avoir opéré dans la région de Biên Hòa puis de Thủ Đức jusqu'en septembre, il part pour le Tonkin en octobre, réduit aux 1re et 3e compagnies. Après un passage à Vat-Chay, le bataillon rejoint Hải Dương en février 1949[1].
En avril 1949, une compagnie de commandement du bataillon (CCB) est mise sur pied en avril 1949 tandis que les deux compagnies de combat se dédoublent à l'été 1949. Le bataillon continue d'opérer dans le sud du delta du Tonkin jusqu'en 1954[1].
Le , le BMI, en particulier le lieutenant Ha Van Daï et l'adjudant-chef Vu Hoc, repousse l'assaut de quatre bataillons du Việt Minh, qui déplorent 1 300 tués et blessés[2].
En août 1954, après la conclusion des accords de Genève, le 1er BMI quitte Hải Dương et rejoint le Sud-Vietnam, où il mène quelques démonstrations de force pour établir le pouvoir de la gouvernement sud-vietnamien face aux groupes rivaux[3]. Il devient Ier bataillon du 43e RIC le [1].
Recrutement
Lors de ses opérations, le BMI revenait souvent avec de nouvelles recrues rencontrées[4]. Les soldats locaux du BMI n'ont pas été touchés par les défaillances ayant eu lieu dans des d'autres unités autochtones du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient, y compris dans les unités parachutistes[5].
Le général Lagarde témoigne qu'au moment du départ des Français du Vietnam fin 1954 les militaires du BMI qui souhaitaient acquérir la nationalité française ou au moins partir en France en furent empêchés[3].
Chefs de corps
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? - juillet 1950 : chef de bataillon Lagarrigue †[1]
L'insigne du BMI montre, sur un fond rectangulaire, l'ancre des troupes coloniales, dont le câble dessine la forme des contours de l'Indochine, une jonque marine à la coque rouge avec une voile blanche chargé de caractères chinois stylisés bleus. La jonque évoque les forces côtières du Tonkin (devenues 3e et 4e compagnies), ses trois couleurs le drapeau français et les caractères chinois un vœu de bonheur[7],[1].
En novembre 1950, le bataillon se distingue par l'adoption d'un béret noir type commandos. Un insigne spécifique est conçu pour le béret, présentant un dragon enroulé autour de l'ancre de la coloniale[1].
↑Michel Bodin, « L'utilisation des autochtones dans le corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient (1945-1954) », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 81, no 303, , p. 137–159 (DOI10.3406/outre.1994.3200, lire en ligne, consulté le )