Billy Eckstine est né à Pittsburgh, dans l'État de la Pennsylvanie, il est le cadet des trois enfants de William Eckstein et de Charlotte Eckstein. Les grands-parents paternels sont William F. Eckstein et Nannie Eckstein, un couple mixte qui vivait à Washington (district de Columbia), tous les deux étaient nés en 1863. William était né en Prusse et Nannie en Virginie. La sœur de Billy, Maxine était institutrice.
Billy Eckstine chante dès l’âge de 7 ans dans l'église épiscopalienne d'East Liberty (Pittsburgh)(en) dans la banlieue de Pittsburgh. Mais à l'époque le jeune Billy est plus intéressé par le sport que par la musique.
En 1939, Billy Eckstine connait la notoriété lorsqu'il rejoint le big band du pianiste Earl Hines, le Grand Terrace Orchestra, il enchaîne succès après succès, avec principalement des ballades: I'm Falling for You, Skylark, Somehow et des blues arrangés pour big band de jazz: Jelly Jelly, Stormy Monday Blues[5]. Trois ans plus tard après avoir écouté la chanteuse de jazz Sarah Vaughan à un spectacle d'amateurs il la fait embaucher par Earl Hines[6]. Puis il fait embaucher Dizzy Gillespie et Charlie Parker[7].
En 1942, Billy Eckstine épouse la chanteuse June Harris, le couple divorce en 1952.
En 1953, Billy Eckstine épouse Carolle Drake, le couple divorce en 1976. Le couple donne naissance à quatre enfants. Billy Eckstine adopte également les trois enfants nés d'une liaison antérieure. Ces enfants sont Ed Ekstine qui est le président de Mercury Records, Guy Eckstine(en) un directeur de la section jazz de Mercury Records puis une producteur de Virgin Records, de Columbia Records, de Verve Records, la chanteuse Gina Eckstine, l'acteur Ronnie Eckstine(en), Billy Junior, Kenny Eckstine, et Charlotte Carole Eckstine [10],[11],[6],[12].
Billy Eckstine meurt au Montefiore Hospital de Pittsburgh des suites d'un infarctus du myocarde, le à l'âge de 78 ans[13],[6].
Après ses funérailles, la dépouille de Billy Eckstine est incinérée et ses cendres sont remises à des membres de sa famille et à des amis[14].
Prix et distinctions
1960 : cérémonie d'inscription de son étoile sur le Walk of Fame au 6638, Hollywood Boulevard[15],[16].
↑(en-US) « Gina Eckstine », sur www.stevebeyerproductions.com (consulté le )
↑(en-US) « Billy Eckstine Dies at 78 », The Crisis, , p. 6-20
↑(en-US) Richard Severo, « Billy Eckstine, 78, Band Leader And Velvet-Voiced Singer, Dies (Published 1993) », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) « /ccpa/ », sur TribLIVE.com (consulté le )
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles
(en-US) John S. Wilson, « Reminiscing With Billy Eckstine », The New York Times, (lire en ligne),
(en-US) Eileen Southern et William Clarence ("Billy") Eckstine, « "Mr. B" of Ballad and Bop », The Black Perspective in Music, Vol. 8, No. 1, , p. 54-64 (11 pages) (lire en ligne),
(en-US) Leonard Feather, « JAZZ : ‘Mr. B’: A Survivor Sings Ballads of Love », Los Angeles Times, (lire en ligne),
(en-US) Richard Severo, « Billy Eckstine, 78, Band Leader And Velvet-Voiced Singer, Dies », The New York Times, (lire en ligne).,
(en-US) « Billy Eckstine; Singer of Hit Tunes Also Was a Pioneer of Be-Bop Style », Los Angeles Times, (lire en ligne).,
(en-US) Leonard Feather, « Billy Eckstine’s Career a Glorious Roller-Coaster », Los Angeles Times, (lire en ligne).,
(en-US) « Singer Band Leader Billy Eckstine Dies », The Washington Post, (lire en ligne).,
Essais
(en-US) Cary Ginell, Mr. B: The Music and Life of Billy Eckstine, Hal Leonard Publishing Corporation, , 228 p. (ISBN9781458419804),