Les films italiens s'inspirent de la série française Emmanuelle interprétée par Sylvia Kristel. L'« Emanuelle » italienne comporte une seule « m » et est une photo‑reporter, interprétée par l'actrice d'origine indonésienne Laura Gemser.
La série, qui débute avec le film Black Emanuelle en Afrique (1975) d'Albert Thomas, nom d'emprunt du réalisateur italien Adalberto Albertini, devient populaire avec La Possédée du vice (1976) réalisé par Joe D'Amato[1], qui réalisera les films suivants caractérisant Emanuelle : une femme forte et indépendante qui se trouve impliquée dans différentes affaires comme la traite des blanches ou des perversions sexuelles.
D'abord constitué seulement de scènes érotiques, à partir de Black Emanuelle en Amérique, certains films ont été « renforcés » avec des scènes pornographiques dans lesquelles n'apparaissent pas les acteurs principaux[1].
Laura Gemser la protagoniste du rôle est rebaptisée dès le premier film Emanuelle, mais retrouve son véritable nom à partir du deuxième.
Dans le film Black Emmanuelle 2(it), Shulamith Lasri, une mannequin d'origine orientale, remplace Laura Gemser mais cela reste sans suite. Gemser dans ce rôle devient la vraie vedette du genre érotique italien[1].
Cette série même étant née comme apocryphe, produit à son tour une série secondaire italienne réalisée à bas coût dont le titre accrocheur se limite au nom du titre ou au nom de l'actrice protagoniste dont le titre principal est Black Emmanuelle, White Emmanuelle(it)[1].
S'engrange aussi une tentative de série parallèle avec un personnage similaire Emy Wong dans le film L'Éveil des sens d'Emy Wong(it) (1977), alternativement titré Yellow Emanuelle, réalisé par Bitto Albertini ayant comme protagoniste l'actrice chinoise Chai Lee(en), mais le projet s'arrête net puisque la protagoniste se suicide à la fin du film.