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Black Hawk (faucon noir en anglais) (1767-1838) est un chef amérindien de la tribu Sauk. Son nom original dans sa langue est Ma-ka-ta-i-me-she-kia-kiak (soit « un grand faucon noir »)[1].
Black Hawk est présent au siège de Fort Meigs, et lors de l'attaque de Fort Stephenson. Les Britanniques emmenés par le major-généralHenry Procter et Tecumseh qui conduit la Confédération amérindienne, sont repoussés. Les pertes britanniques sont importantes. Black Hawk est désespéré par le nombre de vies perdues, occasionnées par les méthodes d'attaques européennes. Sitôt après la bataille, il abandonne la guerre et rentre chez lui. Vers la fin de la guerre, il rejoint à nouveau les Britanniques lors de la campagne du Mississippi sur le territoire de l'Illinois.
Chassé en 1831, vers le Mississippi à cause d’un traité imposé par la force en 1804 par les autorités américaines, Black Hawk, en 1832, prend la tête d'un groupe de mille personnes (guerriers, femmes et enfants) qui entament un retour vers leur territoire originel en Illinois. N'obtenant aucun soutien des autres tribus, affamés et poursuivis, ils doivent faire face à l’US Army et à la milice de l’Illinois lors de la bataille de Bad Axe dans le Wisconsin le . Ils sont vaincus et seuls 150 membres du groupe survivent au massacre. Après sa défaite et son arrestation, il est placé sous la tutelle de Keokuk de 1833 jusqu’à sa mort le .
Vaincu et populaire
Il est emprisonné aux Jefferson Barracks du Sud de Saint-Louis, où il passe l’hiver. Il reçoit la visite de l’écrivain Washington Irving, qui le décrit dans un ouvrage, et du peintre George Catlin qui fait son portrait. Au printemps 1833, Black Hawk et une dizaine d'autres chefs captifs rencontrent à Washington le président des États-UnisAndrew Jackson lors de leur transfert à la prison de Fort Monroe, ils sont ensuite conduits dans un certain nombre de grandes villes : Norfolk, Baltimore, Philadelphie, New York, entre autres, où les foules se pressent pour assister au spectacle. La réaction dans l'Ouest est cependant très différente. À Détroit par exemple, la foule brûle et pend des effigies des prisonniers.
(en) Benjamin Drake, The life and adventures of Black Hawk, Cincinnati, George Conclin, , 266 p. (lire en ligne)
(en) Black Hawk, Autobiography of Ma-ka-tai-me-she-kia-kiak, or Black Hawk, Oquawka, J. B. Patterson, , 228 p. (lire en ligne)
Black Hawk (trad. de l'anglais par Paulin Dardel), Black Hawk : Chef de guerre : Autobiographie [« Black Hawk : an autobiography »], Toulouse, Anacharsis, coll. « Famagouste », , 192 p. (ISBN979-10-92011-69-2, SUDOC232369364).
The Black Hawk War, Including a Review of Black Hawk's Life; Frank E. Stevens, Chicago, 1903.
(en) Frank E. Stevens, The Black Hawk war, including a review of Black Hawk's life, Chicago, Frank E. Stevens, , 460 p. (lire en ligne)
Documentaire
Le Combat de Black Hawk, de la série Chefs amérindiens, produit par Galafilm et l'ONF, 2002.