César Auguste Pattein est le fils de Martin Jean Pattein, cultivateur et de Reine Robitaillie[1].
Dans la fratrie Pattein, l'ainé David devient ferronnier d'art, Constant, Gustave et Édouard deviennent sculpteurs, c'est donc naturellement que le cadet César étudie la gravure auprès de Guillaume Cabasson[2].
César a aussi trois sœurs plus âgées.
Progressivement arrivé à la peinture, il suit les cours d'Alphonse Colas à l'académie de Lille et se lie d'amitié avec le peintre Jules Breton. Il expose au Salon à partir de 1882[3].
Dans des décors de paysages de Flandre, il aime représenter des scènes où se retrouvent des enfants, comme avec Nid d'oiseaux[4] ou Joyeux ébats[5], mais peint également plusieurs portraits.
Il obtient une troisième médaille au Salon de 1896[6].
Par le mariage de leur fille unique Georgette (1888-1969), César Pattein devient en 1919 le beau-père du peintre Maurice Deschodt.
Pour l'église de son village natal, il réalise un tableau représentant une scène de destruction, ex-voto de souffrance après les bombardement et les combats de la première Guerre mondiale.
Il meurt le 26 janvier 1931, à l'âge de 80 ans[9].
Bibliographie
Dictionnaire biographique illustré, vol. 64 : Nord, Paris, Librairie E. Flammarion. Néauber & Cie, coll. « Dictionnaires biographiques illustrés », , 2e éd., 1228 p., p. 858-859
Michel Loosen, La légende de "Rosalie" : la géante du Ryveld, Steenvoorde, Foyer Culturel de l'Houtland, , 207 (203 paginées) (ISBN2-907-365-55-X, lire en ligne)