Son nom dérive du mot καλλίστη / kallístê, « la plus belle ».
Généalogie et famille
Son ascendance est incertaine : certaines versions en font la fille de Lycaon, roi d'Arcadie[1] ou de Nyctée, fils de Poséidon.
Mythe
Callisto faisait partie de la suite d'Artémis qui imposait à ses compagnes une stricte chasteté[2]. Zeus s'éprit d'elle et imagina une ruse pour la séduire. Il prit les traits d'Artémis pour l'approcher sans éveiller sa méfiance et s'unit à elle par surprise. Tombée enceinte à l'issue de ce viol, elle chercha à cacher son état à Artémis, mais fut découverte lors d'une baignade dans la rivière.
Artémis entra dans une vive colère et la chassa de sa suite. Callisto ayant enfanté un fils, Arcas, Héra, épouse de Zeus, choisit ce moment pour châtier sa rivale en la transformant en ourse, condamnant la malheureuse à trouver refuge dans la montagne. Quinze ans plus tard, Arcas, devenu jeune homme, chassait dans les montagnes lorsqu'il tomba nez à nez avec Callisto. Selon la plupart des versions du mythe, Zeus ne permit pas que le fils portât le coup fatal à sa mère : il les fit enlever tous deux pour les placer dans le ciel où ils forment les constellations de la Grande et de la Petite Ourse.
Callisto dans la culture
Depuis la Renaissance, la peinture et la sculpture ont fréquemment représenté les malheurs dus à sa beauté : son viol par Zeus, la colère d'Artémis (Diane dans la mythologie romaine), sa transformation en ourse par Héra (elle est représentée au ciel par la constellation de la Grande Ourse) et sa fin en tant que proie de son propre fils Arcas, due à cette transformation.
Dans Hades (2020), Callisto est mentionnée à plusieurs reprises par Artémis. Elle explique être très proche d'elle et est au cœur de sa quête de faveur.