Le sol est formé de calcaire dont un bloc témoin est exposé au niveau de l'Aire de la Lozère au niveau de la sortie 32 de l' Autoroute A 75.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Campagnac.
La commune est drainée par le Ruisseau de Serre, le ruisseau de Marmory et par divers petits cours d'eau[6].
Le Ruisseau de Serre, d'une longueur totale de 29,4 km, prend sa source dans la commune de Campagnac et se jette dans l'Aveyron à Palmas d'Aveyron, après avoir arrosé 6 communes[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 121 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac à 10 km à vol d'oiseau[13], est de 9,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 456,2 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[18],[19],[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Campagnac comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[21],
le « Bois de Saint-urbain » (39,7 ha[22]).
Urbanisme
Typologie
Au , Campagnac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[23].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[24],[25].
Occupation des sols
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Campagnac.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (41,2 %), forêts (40,3 %), terres arables (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones urbanisées (1,7 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[26].
Le territoire de la commune de Campagnac est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible).
Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[28],[29].
Risques naturels
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[31]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[32]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[33].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Campagnac est classée à risque moyen à élevé[35].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Histoire
Moyen Âge
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Époque moderne
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Époque contemporaine
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le conseil municipal de Campagnac, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[38] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[39]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice[40], onze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[41].
Jean-Michel Ladet, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [42].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[43]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2021, la commune comptait 444 habitants[Note 4], en diminution de 2,84 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte doit son nom à saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du IVe siècle. Une fête votive de la saint Cyr y est organisée chaque année[51].
Sports
La commune dispose d'un stade de foot, d’une piscine, d’un City, de deux courts de tennis et d'un terrain de boules.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 250 personnes, parmi lesquelles on compte 71,2 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 5,5 % de chômeurs) et 28,8 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 156 emplois en 2018, contre 143 en 2013 et 168 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 169, soit un indicateur de concentration d'emploi de 92,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,5 %[I 8].
Sur ces 169 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 84 travaillent dans la commune, soit 50 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 68,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 8,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
38 établissements[Note 7] sont implantés à Campagnac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
38
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
8
21,1 %
(17,7 %)
Construction
4
10,5 %
(13 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
12
31,6 %
(27,5 %)
Activités financières et d'assurance
2
5,3 %
(3,4 %)
Activités immobilières
1
2,6 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
4
10,5 %
(12,4 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
4
10,5 %
(12,7 %)
Autres activités de services
3
7,9 %
(7,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 38 entreprises implantées à Campagnac), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 38 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 34 en 2000 puis à 30 en 2010[54] et enfin à 24 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 37 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 000 ha en 1988 à 2 717 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 53 à 113 ha[54].
En 2020, la sculpture communal fut créée par monsieur David Bijeard et 3 artisans locaux, dont le blason en verre fut réalisé par le verrier Sébastien Lefèvre.
Édifices civils
Manoir de Beaufort.
Maison fortifiée du Ginou.
Four à pain du Viala.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Héraldique
De gueules aux deux crosses épiscopales d'argent passées en sautoir cantonnées de quatre gerbes de blé d'or, au besant d'argent brochant sur le tout chargé d'un agneau d'azur.
Note : blason de complaisance créé dans les années d'après-guerre. Sans intérêt historique ni valeur mémorielle.
Bibliographie
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Campanhac : La Capèla-Bonança, Sent-Adornin, Sent-Laurenç d'Òlt, Sent-Martin-de-Lenna / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Campanhac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN2-907279-12-2, ISSN1151-8375, BNF36678784)
Gaston Da Costa, La Commune vécue : 18 mars-28 mai 1871, vol. 3, Paris, Librairies-imprimeries réunies, 1903-1905, 3 vol. (XVIII-474, XXXIX-272, LV-424 p.) ; in-18 (BNF34040451), p. 315.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
↑Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau entre chefs-lieux de communes.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )