En 1899, il commence à travailler au sein de BASF. De 1908 à 1913, il industrialise le procédé Haber en collaboration avec Fritz Haber. À cause de son apport déterminant, le procédé industriel est aussi appelé « procédé Haber-Bosch ».
En 1921, il donne un montant substantiel pour l'érection d'un institut de recherche à Potsdam pour étudier les raies spectrales de la lumière. Le bâtiment, de facture moderne pour l'époque, sera appelé « Tour Einstein »[1].
En 1925, Bosch est l'un des fondateurs d'IG Farben[2],[3], dont il deviendra président du conseil de direction à partir de 1935.
↑Philipp Frank (trad. de l'anglais par André George), Einstein : sa vie et son temps [« Einstein : his life and times »], Paris, Flammarion, coll. « Champs », , 473 p. (ISBN978-2-08-081242-1), p. 284
↑(en) « in recognition of their contributions to the invention and development of chemical high pressure methods »in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Chemistry 1931 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 12 août 2010
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) Thomas Hager, The Alchemy of Air : A Jewish Genius, a Doomed Tycoon, and the Scientific Discovery That Fed the World but Fueled the Rise of Hitler, New York, Harmony Books, , 336 p. (ISBN978-0-307-35178-4).
(en) Diarmuid Jeffreys, Hell's Cartel : IG Farben and the Making of Hitler's War Machine, Metropolitan Books, , 496 p. (ISBN978-0-8050-7813-8).
(en) Biographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)