Kru vit au milieu de la jungle du Siam, dans une petite maison sur pilotis qu'il a construite lui-même. Sa femme, Chantui, son garçon Nah, sa fille Ladah, le bébé dans son berceau et le singe Bimbo composent la famille. Mais les bêtes sauvages rôdent et attaquent les chèvres, les veaux, les buffles. Kru retourne donc dans son village demander de l'aide pour organiser une battue : une panthère et deux tigres sont tués. La famille revit en paix. Cependant, Kru a capturé un bébé « Chang » (un bébé éléphant) et l'a attaché à sa maison. La maman éléphant, furieuse, revient chercher son petit et démolir la maison. Toute la famille fuit dans la jungle jusqu'au village. Et là, c'est l'attaque des éléphants sauvages qui détruisent tout sur leur passage ! Mais Kru et ses compagnons vont piéger les éléphants et les poursuivre jusqu'au moment où ils les enferment dans un immense enclos : les éléphants sauvages, captifs, vont être utilisés par les hommes à des travaux de force : celui de Kru, par exemple, abat un tronc d'arbre. La maison va être reconstruite, la paix est revenue dans la jungle.
Fiche technique
Titre français : Chang, un drame de la vie sauvage
Chang fut nommé à l'Oscar de la meilleure production artistique (Unique and Artistic Production) lors de la première cérémonie des Oscars du cinéma en 1929 (la seule année où ce prix fut décerné).
Le film est réalisé en décors naturels sans aucun trucage. Plusieurs fois la vie des acteurs ou des réalisateurs se retrouva en danger lors de scènes avec des animaux sauvages[2].[réf. souhaitée]
Le film fut considéré longtemps comme perdu. Ce n'est qu'en 1988 qu'une copie en bon état fut retrouvée[3].[réf. souhaitée]
Projeté pour la première fois au Rivoli Theatre de New York le , le film fut élu parmi les dix meilleurs films de l'année par le journal New York Times[4]
En 2005, une version restaurée avec des cartons en français est éditée en DVD par Les Films du Paradoxe.