Charles Sadron est le fils de Jacques Sadron, né à Prissac (Indre) le et mort à Châteauroux en , instituteur, puis directeur de la Caisse d'assurance sociale locale[2].
En 1945, Sadron devient titulaire de la chaire de physique générale à l'université de Strasbourg. Il crée en 1947 le Centre d’étude de physique macromoléculaire (renommé en 1954 Centre de recherche sur les macromolécules, CRM), dont il restera directeur jusqu’en 1967.
À Orléans la Source, son nom a été donné à une rue proche du Centre de biophysique moléculaire et à la salle de conférences du campus du CNRS en 1991.
Publications
Dynamic aspect of conformation changes in biological macromolecules, Reidel, 1973.
De l'université aux camps de concentration : témoignages strasbourgeois, Presses universitaires de Strasbourg, 1947 : ouvrage collectif, dans lequel Sadron est l'auteur d'un chapitre (pages 177 à 231 de la 4e édition, 1996) racontant sa déportation au camp de Dora, intitulé À l'usine de Dora. Cet ouvrage est accessible sur Internet[4].
↑Christine Méry-Barnabé, Célèbres en Berry, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2006, p. 231.
↑Dossier de carrière au CNRS conservé aux Archives nationales sous la cote 20070296/481.
↑De l'université aux camps de concentrationTémoignages strasbourgeois, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, , 564 p. (ISBN2-86820-714-6, lire en ligne), p. 177-231 : À l'usine de Dora
Voir aussi
Bibliographie
Christine Méry-Barnabé, Célèbres en Berry, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2006, p. 231.