: par lettres patentes enregistrées par le Parlement d'Aix[1], Louis XIV accorde au nouvel archevêque Michel Mazarin l'autorisation d'abattre le rempart sud de la ville entre la porte des Augustins et la Plateforme pour y bâtir un nouveau quartier (aujourd'hui le « quartier Mazarin »), conçu selon un plan en damier, inspiré de la Renaissance italienne, contrastant avec l’irrégularité de l’espace médiéval situé au nord de la ville.
: une troupe étrangère à la ville investit l'hôtel de ville et saccage la salle du Conseil. Des toiles centenaires sont arrachées de leur cadre et brûlées sur la place.
↑Jean Boyer, Architecture et urbanisme à Aix-en-Provence aux XVIIe et XVIIIe siècles – Du cours à carrosses au cours Mirabeau, éd. Ville d'Aix-en-Provence, 2004, p. 13.
↑Aix-en-Provence, Jules Charles-Roux, 1907, rééd. Marcel Petit, coll. « Culture provençale et méridionale », Raphèle-lès-Arles, 1984, p. 56.
↑Aix, ville ouvrière. 1850-1940, catalogue de l'exposition du 17 septembre 2010 au 29 janvier 2011, centre aixois des Archives départementales des Bouches-du-Rhône, p. 4.
↑« A Aix-en-Provence, émoi autour de la vente d'un monument historique », AFP, 1er avril 2010.