Alors que Metellus part pour la Macédoine et mène une campagne en Thrace, Carbo est dépêché pour occuper les cols des Alpes afin d'empêcher les Teutons d'envahir l'Italie. En effet, ces derniers viennent d'occuper la Norique au nord. Avec d'autres peuples germains dont les Cimbres et les Ambrons, d’impressionnantes hordes descendent vers le sud depuis plusieurs mois. N'étant pas menacé, Carbo décide d'aller à leur encontre pour rappeler que ces terres sont occupées par des alliés de Rome qui ne tolèrera pas qu'on maltraite des peuples alliés. Une ambassade des Teutons déclare qu'ils ignoraient les traités d'alliance et qu'ils s'abstiendront de tout acte hostile contre ces populations. Carbo se montre satisfait, mais fait suivre les ambassadeurs par son armée afin de surprendre les Germains. Il parvient par cette ruse à attaquer les Teutons dans leur camp près de Noreia mais il subit une lourde défaite. Seuls le crépuscule et une tempête permettent à une partie de l'armée romaine de s'échapper, dont le consul[a 1],[2],[4].
La déroute de son armée met un terme à sa carrière politique[3].
(en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.