Le même jour, les Vendéens sont attaqués par deux compagnies du 44e régiment d'infanterie de ligne commandées par les capitaines Schwin et Lacroix. Les Vendéens se postent en embuscade, La Roberie à droite, Charette à gauche et la cavalerie en réserve. Les soldats orléanistes se retranchent dans le village. La compagnie Lacroix tente de prendre les Vendéens à revers, mais elle est mise en déroute, la compagnie Schwin finit également par plier sous le nombre et prend la fuite à son tour. Charette les poursuit avant de regagner le village du Chêne. Cependant, peu de temps après, quatre compagnies arrivent sur le champ de bataille et engagent les Vendéens dans leurs dos. Un nouveau combat s'engage, qui tourne cette fois au désavantage des Vendéens, qui paniquent et prennent la fuite. Des fuyards rencontrent une nouvelle compagnie de grenadiers au Pont-James où ils perdent encore des hommes[1].
Les pertes sont de 5 morts et 10 blessés pour les troupes orléanistes et de 34 tués pour les Vendéens[2]. Après ce désastre, Charette licencie ses troupes[1].
Alfred Lescadieu et Auguste Laurant, Histoire de la ville de Nantes, suivie de l'histoire des guerres de la Vendée, t. I, (texte en ligne sur google livres).