Le Parlement a donné un mandat d'un an[1] à cette commission dont la création de cette commission s'inscrit dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, qui devient une des priorités de l'agenda de l'Union européenne et des États membres[2].
La commission doit réunir autour d'une même table les différentes institutions, les organisations internationales et européennes ainsi que les autorités responsables des enquêtes et les autorités judiciaires nationales, pour mettre au point une stratégie permettant de lutter efficacement contre la criminalité organisée.
Compétences
Les compétences de la commission spéciale s’articulent autour de cinq grands axes[2].
La commission doit ainsi évaluer l'ampleur de la criminalité organisée, de la corruption et du blanchiment de capitaux, ainsi que ses effets sur l'Union européenne et les États membres. Elle propose des mesures destinées à les combattre, notamment sur les plans international, européen et national.
Elle analyse l’état actuel de la législation européenne dans ces domaines et sa mise en œuvre.
Elle doit aussi traiter des questions mentionnées dans sa résolution du sur la criminalité organisée dans l'Union européenne, notamment son paragraphe 15, c’est-à-dire des « questions du détournement des fonds publics de la part des organisations criminelles et des mafias et de leur infiltration dans le secteur public »[3].
Enfin, la commission spéciale doit établir les contacts nécessaires avec tous les acteurs « qui luttent quotidiennement contre la criminalité organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux, tels que des policiers, des juges et des magistrats, et des acteurs de la société civile qui œuvrent en faveur d'une culture de la légalité dans des zones difficiles »[2].
Membres de la commission
Sonia Alfano préside cette commission spéciale composée de 13 membres en majorité issus du PPE.