Le Conseil supérieur du sport en Afrique (acronyme: CSSA) est une organisation sportive en Afrique, qui régit le sport africain au XXe siècle et au début du XXIe siècle.
Le CPSA devient le Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) le 14 décembre 1966 à Bamako, et établit son siège à Yaoundé[2]. Le Conseil est vu comme un outil de coordination du mouvement sportif africain et un moyen de lutte contre l'apartheid et le colonialisme par le sport. Elle est aussi de par sa nature un instrument politique de l'Organisation de l'unité africaine[3], dont il devient une entité le 3 juillet 1977[1].
Le CSSA devient critiqué de par son immobilisme, son manque de leadership et son mode de fonctionnement dépassé, dans un continent où colonialisme et apartheid n'existent plus, et qui se focalise moins sur le sport que sur la politique et les souscriptions financières des nations. Sa nature même d'agence gouvernementale pose question[3].
Sa dissolution est discutée depuis la fin des années 2000 et une assemblée extraordinaire est programmée en janvier 2012 pour acter la décision[5]. Après de multiples tervigersations, une réunion des ministres des sports en novembre 2012 renvoie à nouveau la décision à une assemblée générale extraordinaire en mars 2013 à Brazzaville ; deux camps s'opposent alors, entre les partisans de la dissolution (Afrique du Sud, Botswana, Côte d'Ivoire) et les partisans d'une réforme (Algérie, Kenya, Nigeria)[6].
Le CSSA possède un secrétariat permanent basé à Yaoundé, au Cameroun. Le président du CSSA est l'un des ministres des Sports des pays membres de l'Organisation de l'unité africaine ; ces ministres se réunissent lors de sessions annuelles[9].
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↑« L'action éducative à la médecine et aux sciences du sport dans le monde olympique », Revue olympique - Organe officiel du mouvement olympique, vol. XXVI-25, , p. 23 (lire en ligne)
↑« 9e Assemblée du CSSA à Yaoundé », Revue olympique - Organe officiel du mouvement olympique, vol. 146, , p. 688 (lire en ligne)
↑« Lausanne, capitale olympique », Revue olympique - Organe officiel du mouvement olympique, vol. XXVI-14, , p. 55 (lire en ligne)
↑« M. LAMINE BA EST ÉLU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU CONSEIL SUPÉRIEUR DU SPORT EN AFRIQUE. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )