Cet article contient des statistiques sur la démographie de la Lettonie.
Au 1er janvier 2015, la population était de 1 986 096 habitants contre 2 074 605 au 1er janvier 2011, selon Eurostat[13].
Entre le début des années 2000 et 2021, la population de Lettonie a chuté de 13 %. Il n'est pas rare de trouver dans le pays des villages déserts, des quartiers abandonnés, des écoles vides[14].
Évolution de la population
Avant 1960
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Projection de l'évolution de la population (année de référence 2015)[17],[18]
Année
Population (au 1er janvier) Projection de référence
2020
1 911 668
2030
1 743 960
2040
1 598 786
2050
1 506 055
2060
1 426 615
2070
1 342 823
2080
1 284 285
Migration et composition culturelle
Immigrations puis émigrations au XXe siècle
Évolution des populations lettones et russes au XXe siècle.Évolution des groupes ethniques minoritaires au XXe siècle.
En 1897, le premier recensement officiel indique que les Lettons formaient 68,3 % de la population, avec 1,93 million d'individus ; les Russes représentaient 12 % de la population, les Juifs 7,4 %, les Allemands 6,2 %, et les Polonais 3,4 %. Les autres minorités de l'époque étaient les Lituaniens, les Estoniens, les Roms, et diverses autres nationalités. La part des Lettons ethniques est passée de 77 % avec 1 467 035 individus en 1935, à 52 % en 1989 avec 1 387 757 individus. En 2005, la population ethnique lettone est passé à 58,8 % de la population totale avec 1 357 099 individus.
Le pays a connu une importante vague d'émigration après l'indépendance en raison des lois sur la naturalisation peu favorables aux personnes nées en territoire letton durant l'occupation soviétique. Les lois de l'automne 1998 ont pour but de modifier cette tendance en proposant des démarches simplifiées à ceux qui veulent acquérir la citoyenneté lettonne.
Communauté juive
La Lettonie a eu une colonie juive au cours du XVIe siècle. Les Juifs étaient dans les villes où ils avaient été autorisés à s'installer, comme Riga ou Daugavpils. Au début du XXe siècle, il y avait environ 200 000 juifs en Lettonie. La plupart des juifs étaient engagés dans le commerce et bénéficiaient d'une situation économique relativement favorable[réf. nécessaire].
À la fin des années 1930, la population juive commence à diminuer. Une partie émigre après la première annexion soviétique. Une autre partie, en particulier la fraction la plus riche, est déportée en Sibérie par la police politique. Enfin, une dernière partie s'enfuit vers l'est lors de l'avancée des troupes nazies, en 1941.
La population lettonne, en collaboration avec les Allemands, a souvent participé à des pogroms. La plupart des Juifs lettons qui n'avaient pu s'enfuir furent assassinés dans les ghettos ou dans des lieux d'extermination comme les forêts (forêt de Rumbula, à Riga). En 1943, il y avait environ 5 000 juifs dans trois camps de travail et de nombreux ghettos.
Certains juifs sont revenus en Lettonie après la guerre. En 1970, la communauté juive était d'encore environ 36 600 personnes. De 1970 à 1987, un tiers d'entre eux sont partis en Israël, d'autres émigrant encore en nombre après la chute de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Selon les données du recensement de 2011, il resterait un peu plus de 6000 juifs vivant en Lettonie, soit environ 0,3 % de la population.
↑Les non-citoyens de Lettonie sont des ex-citoyens de l'ex-Union soviétique, essentiellement russophones et originaires principalement de Russie, d'Ukraine et de Biélorussie. Ils ont la possibilité d'acquérir la nationalité Lettone s'ils obtiennent un examen portant principalement sur la langue lettone et l'histoire de la Lettonie.
Diaspora
La diaspora lettone serait d'environ 400 000[31],[32].
↑Le taux de variation de la population 2018 correspond à la somme du solde naturel 2018 et du solde migratoire 2018 divisée par la population au 1er janvier 2018.
↑L'indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) pour 2018 est la somme des taux de fécondité par âge observés en 2018. Cet indicateur peut être interprété comme le nombre moyen d'enfants qu'aurait une génération fictive de femmes qui connaîtrait, tout au long de leur vie féconde, les taux de fécondité par âge observés en 2018. Il est exprimé en nombre d’enfants par femme. C’est un indicateur synthétique des taux de fécondité par âge de 2018.
↑Le taux de mortalité infantile est le rapport entre le nombre d'enfants décédés à moins d'un an et l'ensemble des enfants nés vivants.
↑L'espérance de vie à la naissance en 2018 est égale à la durée de vie moyenne d'une génération fictive qui connaîtrait tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de 2018. C'est un indicateur synthétique des taux de mortalité par âge de 2018.
↑L'âge médian est l'âge qui divise la population en deux groupes numériquement égaux, la moitié est plus jeune et l'autre moitié est plus âgée.