Entre 1995 et 1999, elle réalise des fouilles de sauvetage sur le site syrien de Jerf el Ahmar, où l'activité agricole émerge il y a environ 11 500 ans. Avec son équipe, elle reconstitue la structure et l'évolution du site sur une période de 3 000 ans. En 1999, la mise en eau d'un barrage sur l'Euphrate noie le site[4]. Elle conçoit sur ce thème une exposition au musée national de Damas[5].
Danielle Stordeur est membre du comité de rédaction de :
la revue Syria - Archéologie, art et histoire
la revue Neo-Lithics
les éditions Bibliothèque archéologique et historique (BAH)
Publications
Cette liste ne recense que les ouvrages publiés par Danielle Stordeur. Une liste plus complète, incluant ses nombreuses contributions à des articles de revues scientifiques, est accessible sur le portail Persée[8].
Danielle Stordeur, El Kowm 2. Une île dans le désert. La fin du Néolithique précéramique dans la steppe syrienne, CNRS Éditions, , 328 p. (ISBN978-2-2710-5720-4)
Danielle Stordeur, Le village de Jerf el Ahmar (Syrie, 9500 - 8700 av. J.-C.). L’architecture, miroir d’une société néolithique complexe, CNRS Éditions, coll. « Alpha », , 366 p. (ISBN978-2-2710-8740-9)
↑(en) Bernadette Arnaud, « First farmers », Archaeology magazine, vol. 53, no 6, (lire en ligne)
↑(en) Danielle Stordeur et Frédéric Abbès, « From the first villages to the first cities: a permanent exhibition at the National Museum of Damascus (Syria) », Neo-Lithics, no 1, , p. 43–47