Dikken Zwilgmeyer, née Barbara Hendrikke Wind Daae Zwilgmeyer[1] le et morte le , est une écrivaine de fiction norvégienne. Elle est surtout connue pour ses ouvrages pour la jeunesse et sa série de livres « Inger Johanne »[2].
Zwilgmeyer n'a aucune éducation formelle. Elle montre ses premiers talents pour la peinture et l'écriture et suit des cours avec divers peintres, dont Christian Krohg. Son premier article publié est « En Hverdagshistorie » dans le magazine Nyt Tidsskrift(en) en 1884. Son premier article pour enfants est nommé « Afbrudt 17. mai », et est publié dans le magazine Illustreret Tidende for Børn[5].
Son premier livre pour enfants sort en 1890, sous le titre Viørn. Elle l'écrit sous le pseudonyme d'« Inger Johanne, 13 ans ». Inger Johanne est décrite comme la fille d'un juge d'une petite ville norvégienne. Ce livre connaît un vif succès et onze autres livres sous se pseudonyme suivent[4]. Parmi ceux-ci figurent Karsten og jeg en 1891, Fra vor en 1892[1] et Barndom en 1895. Anniken Præstgaren, sorti en 1900 est probablement son livre le plus populaire. On estime que les livres de Zwilgmeyer sont imprimés à 600 000 exemplaires jusqu'en 1903[6]. « Inger Johanne » restent une des séries favorite des enfants norvégiens pendant des générations, et les livres de Zwilgmeyer sont considérés comme une innovation majeure de la littérature de jeunesse norvégienne[4],[7]. Elle est la première série de livres pour enfants norvégienne à casser les rôles de genre avec une personnages féminin faisant les mêmes choses que les garçons[7].
En 1895, elle publie son premier livre pour adultes, le recueil de nouvelles Som Kvinder er, sur les mauvaises conditions de vie des femmes non mariées et, en 1896, le roman de puberté Ungt sind. Ces livres sont plus ou moins accueillis par le silence de la critique littéraire contemporaine. La collection Som kvinder er est rééditée en 1953 et est ensuite considérée comme une perle littéraire oubliée des années 1890[4]. Dans les années 1900, elle écrit des romans et des histoires historiques, notamment la collection Mægler Porsvold og andre historier en 1902 et les romans Emerentze (1906), Maren Ragna (1907) et Thekla (1908)[4].
Dans une nécrologie datant de 1913, Sigrid Undset souligne les deux visages de Zwilgmeyer, l'écrivain pour enfants et la critique amère de la société norvégienne[4],[1].
Œuvres choisies
Vi Børn (Nous les enfants), 1890
Karsten og jeg (Karsten et moi), 1891
Fra vor by (De notre ville), 1892
Sommerferier (Vacances d'été), 1894
Barndom (Enfance), 1895
Morsomme dage (Jours drôles), 1896
Hos onkel Max og tante Betty (Avec oncle Max et tante Betty), 1897
Udenlands (Étranger), 1898
Fire kusiner (Quatre cousins), 1899
Anniken Prestgaren (Anniken le Prestige), 1900
Syvstjernen og andre historier (Sept étoiles et autres histoires), 1900
Frøken Lybæks pensionatskole (Le pensionnat de Mme Lybæk), 1901
Lille Jan Bluhme (Petit Jan Bluhme), 1903
Kongsgaardgutten, 1904
Maja, 1905
Hos farfar paa Løvly (Au grand-père de Løvly), 1910
Vi tre i hytten (Nous étions dans la cabine), 1911
Références
↑ ab et c(no) « Dikken Zwilgmeyer », dans Store norske leksikon, (lire en ligne)