Le roman met en scène la guerre du Transvaal[1]. D'après Lourdes Rubiales, de l'université de Cadix, le personnage de Dingley, que les auteurs opposent à sa femme d'origine française, est inspiré de Rudyard Kipling, « illustre écrivain » que les Tharaud attaquent très durement en même temps que la politique coloniale anglaise et, plus généralement, l'Angleterre victorienne et l'esprit anglo-saxon[1]. Cela n'empêche pas, par ailleurs, une forme de sympathie pour l'homme de lettres qui trahit, selon l'universitaire, « une sorte de frustration devant l'inexistence, en France, d'un auteur qui puisse lui être comparé »[1].
↑ abcde et fLourdes Rubiales, « À chacun son Kipling ou les ambiguïtés d'un modèle littéraire », in Norbert Dodille (dir.), Idées et représentations coloniales dans l'océan Indien, Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 2009, pp. 111-123.