De retour au Liberia, elle devient « ministre » de l'Éducation du Front national patriotique NPFL, le groupe armée dirigé par Charles Taylor, de 1990 à 1993. Charles Taylor, a lancé une insurrection en décembre 1989 contre le gouvernement de Samuel Doe, avec le soutien de pays voisins tels que le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. C'est la première guerre civile libérienne[1]. À la suite de cette première guerre civile libérienne, puis à l'accord de paix de Cotonou (Bénin) en 1993, elle fait partie d'un « Conseil d'État » qui doit diriger le pays jusqu'à des élections générales prévues dans cet accord en 1994[2], et est pendant une courte période vice-présidente de ce pays déchiré par la guerre civile, représentant une des principales factions[3]. Puis elle devient ministre des Affaires étrangères du Liberia dans un gouvernement de transition[1].
Les élections sont finalement décalées jusqu'en 1997, la situation restant très instable et la guerre civile se continuant. Charles Taylor remporte les élections de 1997, face à Ellen Johnson Sirleaf. Charles Taylor a fait campagne avec un slogan resté célèbre (« Il a tué mon père, il a tué ma mère. Je vais voter pour lui ») signifiant ainsi son intention en cas d'échec de remettre le pays à feu et à sang. En 2001, le gouvernement de Charles Taylor crée un ministère du Genre et du Développement (MoGD). Elle est nommée à ce poste, et l'occupe jusqu'en 2005. Entre-temps, Charles Taylor a quitté le pouvoir. Elle meurt le 30 juin 2009 dans un hôpital de Monrovia[4].
Notes et références
↑ abc et d(en) Elwood D. Dunn, Amos J. Beyan et Carl Patrick Burrowes, « Cooper, Dorothy Musuleng (1930-) », dans Historical Dictionary of Liberia, Scarecrow Press, (lire en ligne), p. 88