Comme son cousin Egon, il est issu de l'ancienne famille noblesilésienne des von Schmettow. Ses parents Maximilian comte von Schmettow (1824-1886) et Adele Emilie Klothilde, née von Usedom(de) (1840-1895) et ils ont cinq enfants.
Au début de la Première Guerre mondiale, Schmettow commande la 9e division de cavalerie utilisée sur le front occidental. En novembre 1914, la division s'installe sur le front de l'Est, où elle combat initialement en Pologne au sein de la 9e armée. Le 11 juin 1915, il prend la tête de la 8e division de cavalerie, qu'il commande jusqu'au début du mois d'août 1916. Schmettow se voit alors confier brièvement le commandement de la 195e division d'infanterie nouvellement formée.
Après avoir été promu au grade de lieutenant général le 18 août 1916, il reçoit l'ordre d'entrée en guerre la Roumanie le 31 août et est nommé commandant de la 3e division de cavalerie stationnée en Transylvanie, est réorganisé le lendemain sous le nom de corps de cavalerie Schmettow. Sa propre 3e division de cavalerie - ainsi que la 1re division de cavalerie austro-hongroise - sont affectées à cette grande unité. Lors de la bataille de Sibiu(de), il couvre l'aile gauche de la 9e armée en combattant avec succès les attaques roumaines. Pour sécuriser le flanc droit du groupe Kühne luttant près de Târgu Jiu, la cavalerie de Schmettow, composée désormais des 6e et 7e division de cavalerie avance en Valachie vers Craiova. Début décembre, sa cavalerie intervient dans la bataille de l'Argeș et participe également à la prise de Bucarest. Pour cela, Schmettow reçoit l'ordre Pour le Mérite le 11 décembre 1916.
L'état-major de son corps est transformé en 65e corps le 11 janvier 1917 et transféré sur le front ouest. En avril 1917, son commandement général participe à la bataille du Chemin des Dames avec la 1re armée en tant que "Gruppe Sissonne". Fin mai 1918, le groupe Schmettow participe troisième bataille de l'Aisne avec la 7e armée. Schmettow est décoré des feuilles de chêne pour l'ordre Pour le Mérite le 4 août 1918 pour ses services dans la bataille défensive entre la Marne et la Vesle.
Après l'armistice de Compiègne, il rentre chez lui avec les restes de ses troupes, où il présente sa démission après la démobilisation de son commandement général. Schmettow est alors d'abord transféré aux officiers de l'armée puis libéré du service militaire en février 1919.
Famille
Schmettow est marié à Agnes von Rundstedt(de) (1870-1949). En plus du futur lieutenant général Rudolf von Schmettow(en) (1891-1970), il a un autre fils, le lieutenant Rudolf Maximilian (1889-1918) et les filles Hermy (née en 1892), Viktoria (née en 1896) et Clothilde (née en 1900).
Hanns Möller: Geschichte der Ritter des Ordens pour le mérite im Weltkrieg. Band II: M–Z. Verlag Bernard & Graefe, Berlin 1935, S. 268–271.
Karl-Friedrich Hildebrand, Christian Zweng: Die Ritter des Ordens Pour le Mérite des I. Weltkriegs. Band 3: P–Z. Biblio Verlag, Bissendorf 2011, (ISBN3-7648-2586-3), S. 224–225.