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Hydrographie et les eaux souterraines
La ville est située au confluent du Var (une station de surveillance de son cours est implantée à Entrevaux[2]) et de la Chalvagne, à 472 m d’altitude[3].
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Entrevaux est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, fondée sur les séismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune d’Entrevaux est également exposée à trois autres risques naturels[8] :
mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[9].
La commune d’Entrevaux est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[10]. La départementale RD4202 (ancienne route nationale 202) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[11].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, pour des inondations, glissements de terrain et coulées de boue en 1989, 1994 et 2011[8].
Sismicité
Un seul tremblement de terre a été ressenti fortement à Entrevaux, le séisme du , d’une intensité ressentie à Entrevaux de VII sur l’échelle MSK et dont l’épicentre était situé en Italie, à Bussana Vecchia[13]. D’autres séismes se font régulièrement sentir, mais de façon plus faible[14].
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1040 (Interrivos[15]), qui devient Entrevaus vers 1200; ce nom est formé sur le provençalentre et le mot vau (vallée) au pluriel, dont la lecture est transparente[16],[17]. La commune est nommée Entrevaus en occitanvivaro-alpin et provençal. La prononciation locale est /eŋtreˈvaw/. Le nom "Inter Vales", notamment gravé sur une pierre dans la montée de la Porte Royale, serait donc une invention récente.
L’ancien centre de la commune, Glandèves, est nommé d'après la racine gauloise*Glann-, la vallée[17].
Histoire
Antiquité
Un village gaulois se nommant Glanate était installé sur la rive droite du Var.
Les romains l'appelèrent Intervallis[18].
La cité épiscopale, évêché dès le Ve siècle, porte le nom de la Sedz (civitas sedis, « la ville du siège [de l'évêque] », en latin) tandis qu’à 1 km en amont se préfigure la ville d’Entrevaux. Le site, plus facilement défendable que celui de Glandèves et moins exposé aux crues du Var, est occupé au XIe siècle (la plus ancienne mention, Interrivos, date de 1040[3]). Certains auteurs placent la destruction de Glandèves par les Sarrasins au VIIIe siècle[21]; le transfert de la ville a lieu à partir du Xe siècle, la ville se transfère sur la rive gauche du fleuve et s’installe sur la terrasse rocheuse dominant le Var. Fief des barons de Glandevès, elle voit son sort définitivement lié au royaume de France avec le rattachement de la Provence à la France à la fin du XVe siècle.
La seigneurie des lieux passe en 1250 des barons de Beuil aux Féraud, originaires de Thorame, qui prennent le titre de barons de Glandevès. Ils partagent la seigneurie avec le chapitre et l’évêque[15] et la conservent jusqu’en 1536[22]. Jusqu’en 1245, la communauté d’Entrevaux relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Entrevaux faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers[23]. Le prieuré Saint-Michel (peut-être situé à l’actuel lieu-dit Glandèves) relevait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui percevait les revenus attachés à cet établissement[24].
Isnard de Glandevès (1340-1409), viguier de Marseille (1380), lieutenant du sénéchal (1405), fut seigneur de Cuers, de Pourrières et de Glandevès. Il fut le premier enfant de Guillaume Féraud de Glandevès, seigneur de Cuers et de Thorame et de Louise de Villeneuve. Il fut selon le baron du Roure "un des seigneurs les plus puissants et les plus considérés de Provence[25]". Il fut l'objet de la reine Marie de Blois qui le couvrit de dons.
En 1494, la place est prise par le duc de Savoie, grâce à une trahison. Le sire de Mirabeau reprend ensuite la ville pour le roi de France.
Époque moderne
À la Renaissance, les guerres d’Italie opposent François Ier et Charles Quint. Celui-ci convoite la Provence et s’empare d’Entrevaux en 1536, à cause de la trahison du seigneur de la ville, Jacques de Glandevez. La moitié de la population est massacrée et la ville incendiée. Elle se révolte en 1542. Le gouverneur espagnol est égorgé. La population reprend le contrôle de la ville et se donne au roi de France. Reconnaissants, François Ier et le Dauphin déclarèrent par la "charte d’Avignon", Entrevaux ville royale du royaume de France, dépendant directement du roi et exemptée de toutes tailles, emprunts, services et devoirs ()[27]. C’est aussi à cette époque que la cathédrale de Glandèves est abandonnée et le siège épiscopal définitivement transféré à Entrevaux.
Paulon de Mauvans, capitaine protestant, pille la ville à l'été 1560[28]. Entrevaux est le chef-lieu du territoire dit des Terres adjacentes (vallée du Var).
L’isolement d’Entrevaux aux confins du royaume créait une situation périlleuse, aussi tous les souverains veillèrent au renforcement des fortifications. En 1624, Richelieu décide de les compléter et de les renforcer. En 1658, la Porte royale et le pont sur le Var, gardé par une tour à chaque extrémité, sont construits. Néanmoins, l’isolement persiste, et en 1674, l’évêque d’Entrevaux Ithier instaure un service postal bimensuel avec Aix, par mulets, qui dessert également Annot et Guillaumes. Par la suite, un bureau de la poste royale est installé à Entrevaux[29].
Conflits internes
Le roi Louis XIV décide de renforcer et moderniser les forteresses de la frontière alpine (Briançon, Embrun, Seyne, Colmars, Entrevaux). Bien que Vauban ne visite pas la ville, il signe les plans de Niquet à Saint-Paul-de-Vence en 1692[30],[31]. Les travaux, commencés en février de la même année[32], ne sont pas réalisés en entier, mais la ville comme la citadelle sont renforcées : le chemin fortifié date de cette époque. Les portes d’Italie et de France sont également renforcées. La citadelle, perchée sur son piton rocheux, témoigne encore des efforts pour prévenir les tentatives d’invasion[33]. Le ministère de la Guerre laisse le soin de l’indemnisation des expropriations à la communauté, qui n’en peut mais : en 1705, cette indemnisation n’a pas commencé[34].
Au début des années 1700, l’évêque César de Sabran et le commandant du château et gouverneur d’Entrevaux, M. de la Contardière, entretiennent une rivalité sur de nombreux sujets, multipliant les chicanes, affiches, pamphlets et mazarinades[32]. Le secrétaire d'État à la Guerre, Chamillart, nomme le baron de Glandèves comme arbitre, qui est récusé par l’évêque[35]. Finalement, l’affaire n’est apaisée que par intervention du ministre d’État, Colbert de Torcy, en 1705[36], même si l’évêque entame une guerre de procédures ensuite avec les consuls de la communauté et si la querelle avec le gouverneur reprend de temps à autre[37].
Pour éteindre la dette de la communauté due à l’indemnisation des expropriations nécessaires aux travaux de Vauban, les consuls décident d’instaurer un piquet (genre d’octroi, taxe sur les produits entrant en ville). Mais le , les femmes de la ville se révoltent et lors de l’émeute[34], elles s’en prennent aux membres du conseil municipal, qui fixent la taxe, les bousculent, les insultent[38],[34]. Le piquet n’est pas mis en place et de plus les émeutiers ne sont pas poursuivis[34]. Pendant plus d’une dizaine d’années, deux partis s’opposent à Entrevaux : les plus riches, qui occupent tous les postes de décision, sont très favorables à l’instauration du piquet, qui leur coûterait personnellement moins cher ; face à eux, le parti populaire, dont les deux figures étaient le tisserand Joseph Coulet et le médecin Jean-Baptiste Bernardy, soutenait une taille proportionnelle aux moyens de chacun, plus légère pour les pauvres et plus lourde pour les riches[39]. Ce parti était soutenu par l’évêque, qui pouvait ainsi éviter une hausse des prix du pain en ville et donc une hausse du salaire de ses domestiques et ouvriers[40]. Une partie de la garnison, logée chez l’habitant, était aussi favorable au parti populaire[41]. Dans un premier temps, c’est la solution d’une légère augmentation de la taille qui est retenue, puis un piquet est tout de même instauré en août 1717[42] ce qui déclenche une manifestation pacifique[43] qui semble un instant victorieuse[44]. Le gouverneur militaire, La Contardière, resté jusque-là à l’écart des affaires internes à la communauté, ordonne la dispersion de la manifestation et interdit tout nouveau rassemblement quand la carence des autorités civiles est trop évidente[45].
Sièges des Piémontais au XVIIIe siècle
La place forte résiste au siège des Piémontais commandés par le chevalier de Blaisigny en juin 1704. Arrivés sous les murs de la ville le 7 juin, les Piémontais installent leur camp au plateau de la Pigière, situé sur la rive opposé du Var et dominant la ville. Renforçant ses cent hommes de garnison de quatre compagnies d’habitants, le gouverneur de la Contardière fait une sortie de nuit et détruit ce camp, ce qui aboutit à la levée du siège dès le 14 juin[46]. En 1707, une nouvelle colonne commandée par le chevalier de Blaignac pille les propriétés de la rive droite du Var[46].
À la Révolution, l’évêché est supprimé. Dans la nuit du 17 au , le maire Carros, contre-révolutionnaire (la municipalité inquiète ainsi la société populaire[47]), tente un coup de force contre la Révolution, qui échoue devant l’opposition populaire[48]. La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant juin 1792 : elle est fondée au moment de la tournée des administrateurs départementaux[49]. Le 5 frimairean III, le représentant en missionGauthier épure la société[50].
Au début des guerres de la Révolution, la place est défendue par le 3e bataillon des volontaires des Basses-Alpes, ensuite intégré à la 69e demi-brigade d’infanterie de ligne[51].
La commune du Plan-de-Puget, 75 habitants au recensement de 1800, est réunie à Entrevaux entre 1801 et 1806[52].
Depuis la Révolution française
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités. Dès 1816, le cadastre dit napoléonien d’Entrevaux est achevé, et celui de Plan-Puget l’est l’année suivante[53]. Au XIXe siècle, plusieurs écoles sont construites : au Plan de Puget, au Plan d’Entrevaux, à Bay, au chef-lieu[54].
Jusqu'au XIXe siècle, Entrevaux n'est relié au reste du monde que par un chemin muletier, allant de Nice à Barcelonnette par Puget-Théniers. Une route est construite depuis Digne par Annot et le col de Toutes Aures, changeant l'itinéraire traditionnel. Et la route impériale relie Entrevaux à Nice en 1873, mettant fin à des siècles d'isolement relatif[55].
Le rattachement de Nice (1860) éloigne la frontière. Cependant, la forteresse est utilisée jusqu’au début du XXe siècle, et sert de prison pour les officiers allemands durant la Première Guerre mondiale. Ils étaient sous la garde du dernier commandant de la citadelle, le capitaine Jean-Baptiste Perini.
Le chemin de fer est inauguré en 1907 : Entrevaux est alors relié à Nice, et est presque un terminus, puisqu’il n’y a ensuite que l’arrêt de Pont de Gueydan[56]. La ligne de Nice à Digne est ensuite prolongée jusqu’à Annot en 1908[56] puis achevée et inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux publics[57].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 990 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[66]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Mas », sur la commune du Mas à 12 km à vol d'oiseau[68], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 236,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 32,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[69],[70].
Au , Entrevaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[73].
Elle est située hors unité urbaine[74] et hors attraction des villes[75],[76].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (61,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,9 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,3 %)[77].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Administrations
Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Entrevaux, elle dépend de celle d'Annot[78].
En 2021, Entrevaux comptait 801 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Entrevaux). Les autres « recensements » sont des estimations.
L’histoire démographique d’Entrevaux, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu de 1836 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1962, après un siècle de baisse, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[82]. Le mouvement de baisse s’est inversé dès le recensement suivant et la population continue de croître depuis.
Chirurgiens-dentistes à Entrevaux, Puget-Théniers.
Cultes
Culte catholique[88], à la cathédrale , Paroisse Doyenné : Var et Verdon[89].
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 401 personnes, dont 43 chômeurs[90] (40 fin 2011[91]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (73 %)[92] et travaillent pour moitié dans la commune[92].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 27 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié[93].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 13 en 2010, en effondrement continu depuis un quart de siècle. Il était de 41 en 2000[94] et de 84 en 1988[95]. Les pertes se sont faites chez les arboriculteurs et exploitants de cultures permanentes (pertes de trente exploitations durant la dernière décennie). Actuellement, les exploitations sont encore tournées vers l’arboriculture, l’élevage ovin et la polyculture[94]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a suivi une courbe inverse à celle du nombre d’exploitations, de 418 à 670 ha, la taille moyenne de l’exploitation triplant[95]. La SAU a diminué lors de la dernière décennie, pour revenir à son niveau de 1988, à 425 ha (avec une taille moyenne d’exploitation qui double encore, à 32 ha en 2010)[94].
La vigne est cultivée anciennement à Entrevaux. Au XIXe siècle, elle occupe plus de 100 ha, et produit un vin d’assez bonne qualité vendu assez largement. Actuellement, ne restent que des parcelles relictuelles[96] d’une superficie de 2 ha (2006)[97].
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Le terroir de la commune se situe pourtant à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres, mais compte de nombreux versants aux expositions favorables. Au XIXe siècle, plusieurs dizaines d’hectares étaient exploités, parfois en complantation. Actuellement, l’oliveraie d’Entrevaux compte plusieurs milliers d’arbres répartis entre de nombreux petits propriétaires[98], et la production d’huile se fait dans un des trois moulins coopératifs du département[99].
EFEM, atelier de CMS sous-traitant, emploie 13 salariés[100].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 65 établissements (avec 28 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 14 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 92 personnes[93].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[101], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[102]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
plusieurs meublés labellisés [108] et non-labellisés[109].
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[110] : au nombre de 245, elles représentent un tiers des logements. Parmi les résidences secondaires, 76 possèdent plus d’un logement[107],[105].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Architecture civile
L’ancien site de la ville, Glandèves, est siège d’un évêché à la fin de l’Empire romain, mais aucune découverte archéologique de la période gallo-romaine n’est intervenue[111].
Le village, bien que d’allure médiévale, date essentiellement du XVIIe siècle[112].
Le moulin à huile, daté du XVIIIe siècle, est le seul du département à fonctionner encore[113]. La maison Fulconis porte un cadran solaire qui daterait de 1572, le plus ancien du département[114].
Dans le centre ancien se trouve également un musée de la moto, qui possède une collection de modèles anciens européens.
Sur la route nationale 202, en amont d’Entrevaux, se trouvent les ouvrages des Éléphants (pont-bâches au-dessus de la voie ferrée et de la route).
Ouvrages d’art et train des Pignes à Entrevaux.
Vue générale de la ville ; au fond, les gorges de la Chalvagne.
Pont sur la Chalvagne, surmonté d’un aqueduc sur arches.
Les fortifications de la ville sont également classées par les Monuments historiques[115]. Elles comprennent trois portes :
la principale, dite du Midi, Royale ou Nationale, précédée par une avant-porte[Note 2] avec corps de garde :
la porte occidentale, dite de France ou de Guillaumes, empruntée actuellement par un chemin ;
et la porte orientale, dite de Savoie, d’Italie ou de Puget.
Les remparts, bâtis sur l’à-pic au-dessus du Var, sont soutenus par des arcs[112]. La cathédrale est intégrée à l’enceinte : son mur sud surélève la courtine, son clocher est crénelé et sert de tour d’observation. Les remparts dateraient, pour l’essentiel, de 1628[116]. Du côté du Var (qui est le côté menacé), le rempart est renforcé sur ordre de Vauban par deux tours bastionnées[117]. La porte de Savoie, défendue par le clocher de la cathédrale et un ouvrage à cornes ou cornichon, qui est équipé de deux pont-levis successifs et de trois portes, et aménagé en chicane[117]. Le pont de la Porte royale (qui est l’entrée actuellement utilisée pour accéder au vieux bourg) est un pont à tour-porte (rive droite du Var) et à tablier levant (rive gauche, côté ville), construit en 1668. Son arche en plein cintre et à double rouleau a 17,6 m de portée. Sa principale particularité est le pont-levis, qui est abaissé au-dessus d’un évidement pratiqué dans la voûte (alors qu’habituellement, ils sont construits entre une extrémité du pont et la porte). Il était encore relevé tous les soirs en 1870[118].
Le chemin fortifié d’accès à la citadelle est bordé d’un mur côté vallée, parfois percé de meurtrières, et coupé de loin en loin par dix-sept portes, ouvertes par des arches en plein cintre[116]. Construit de 1724 à 1746[81], il donne également accès à deux fortins ou redoutes[116], le fort Langrune (au-dessus de la porte de Guillaumes) et le fort Pandol (au-dessus de la porte d’Italie) qui sont les deux extrémités d’une fortification prévue pour appuyer la défense de la ville, mission que la citadelle ne pouvait remplir[119]. La citadelle, qui est l’agrandissement (1682) d’un noyau médiéval[116]>, a été déclassée le [116].
Fortifications de la ville.
Redoute et Porte royale
Pont et Porte royale
La ville, la cathédrale, et le chemin d’accès fortifié à la citadelle.
et possède par ailleurs cinquante trois stalles du XVIIe siècle[130],[131], une stalle de célébrant[132],[133], un ensemble de 3 stalles, d'un lambris d'appui et de bancs de chœur[134].
Notre-Dame-de-la-Seds ou de l’hôpital, située en rive droite du Var et en aval de la localité, est l'avant-dernier siège des évêques de Glandèves. Elle est désormais monument historique inscrit[135]. Il n’en subsiste qu’une vaste abside du XIIe siècle. À proximité, se situe le palais épiscopal construit par Dominique Ithier (évêque de 1654 à 1672) (installé dans l’ancien palais épiscopal du XVIIe siècle)[24].
Des fêtes médiévales avaient lieu au mois d’août depuis 1989, une année sur deux, puis une tous les trois ans. Aujourd'hui, les fêtes médiévales sont organisées tous les deux ans. Les dernières ayant eu lieu les 29 et 30 juillet 2017, le prochain week-end des Médiévales se déroulera en 2019[143].
Personnalités liées à la commune
Jules Carenco[144], personne morte en déportation.
Antoine Dalmas, né en 1757 à Entrevaux, médecin, embarqué sur la flotte de l’amiral De Grasse pendant la guerre d'Indépendance américaine, étudia la fièvre jaune (Recherches historiques et médicales sur la fièvre jaune), auteur d’une thèse et d’une Histoire de la révolution de Saint-Domingue, médecin du roi par quartier lors de la Restauration
Paul Canestrier, « Comment Vauban défendit le gouverneur d'Entrevaux contre l'évêque », Provence historique, vol. 4, fascicule 15, , p.33-40 (lire en ligne).
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Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 158 p. (ISBN2-906700-09-6)
Entrevaux, pp. 260-261 et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur
Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : 2. Architecture médiévale ; 4. Renaissance / Classique / Baroque ; 5. Architecture militaire classique (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Entrevaux, p. 19
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↑Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN978-2-86-004-015-0), p. 57.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le .
↑ a et bClaude Gugole, « Entrevaux », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p. 103.
↑ ab et cMinistère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio).
↑Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, E.F.E.M., consulté le 23 septembre 2012.
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Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Artikel ini tidak memiliki referensi atau sumber tepercaya sehingga isinya tidak bisa dipastikan. Tolong bantu perbaiki artikel ini dengan menambahkan referensi yang layak. Tulisan tanpa sumber dapat dipertanyakan dan dihapus sewaktu-waktu.Cari sumber: Bodang, Padang, Lumajang – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTOR BodangDesaNegara IndonesiaProvinsiJawa TimurKabupatenLumajangKecamatanPadangKode Kemendagri35.08.14.2004 Luas8.10 km²Jumlah…
Plakat peringatan untuk kerja paksa orang Hungaria di Uni Soviet Masalah Buruh paksa Hungaria di Uni Soviet setelah Perang Dunia II tidak pernah diteliti sampai kejatuhan Komunisme dan pembubaran Uni Soviet. Jumlah pastinya tidak diketahui, diduga sekitar 600.000 orang Hungaria yang telah ditangkap seluruhnya, termasuk sekitar 200.000 warga sipil. Diperkirakan 200.000 warga tewas.[1] Kasus ini merupakan bagian dari sistem kerja paksa orang asing di Uni Soviet. Selain itu, sejumlah orang …
This article contains content that is written like an advertisement. Please help improve it by removing promotional content and inappropriate external links, and by adding encyclopedic content written from a neutral point of view. (February 2023) (Learn how and when to remove this template message) Quilt Packaging “nodules” extend out from the edge of microchips. Quilt Packaging Nodules have solder on top to enable chip to chip interconnection QP Chiplets can be quilted together in most any …
Kate MaraMara pada Festival Film Internasional Toronto 2008 pada September 2008Lahir27 Februari 1983 (umur 41)Bedford, New York, Amerika SerikatPekerjaanAktrisTahun aktif1997–kini Kate Mara (lahir 27 Februari 1983) adalah aktris film layar lebar dan televisi asal Amerika Serikat. Ia dikenal lewat perannya dalam film Brokeback Mountain yang meraih penghargaan Academy Award sebagai film terbaik. Filmografi Pranala luarKate Mara di Internet Movie Database Tahun Judul Peran Catatan 1997 …
Artikel ini tidak memiliki referensi atau sumber tepercaya sehingga isinya tidak bisa dipastikan. Tolong bantu perbaiki artikel ini dengan menambahkan referensi yang layak. Tulisan tanpa sumber dapat dipertanyakan dan dihapus sewaktu-waktu.Cari sumber: Republik Cinta Management – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTOR artikel ini perlu dirapikan agar memenuhi standar Wikipedia. Tidak ada alasan yang diberikan. Silakan kembangkan artikel ini sem…
Pour les articles homonymes, voir Bord. André Bord André Bord aux journées parlementaires du RPR à Strasbourg le 29 septembre 1980. Fonctions Député français 3 avril 1978 – 22 mai 1981 (3 ans, 1 mois et 19 jours) Élection 19 mars 1978 Circonscription 2e du Bas-Rhin Législature VIe (Cinquième République) Groupe politique RPR Prédécesseur Ernest Rickert Successeur Jean Oehler 2 avril 1973 – 5 mai 1973 (1 mois et 3 jours) Élection 11 mars 1973 Circonscript…
This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Don't Fight It Kenny Loggins and Steve Perry song – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (April 2021) (Learn how and when to remove this template message) 1982 single by Kenny Loggins and Steve PerryDon't Fight ItSingle by Kenny Loggins and Steve Perry…
Questa voce sull'argomento calciatori armeni è solo un abbozzo. Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Segui i suggerimenti del progetto di riferimento. Sargis Adamyan Nazionalità Armenia Altezza 184 cm Peso 77 kg Calcio Ruolo Attaccante Squadra Colonia Carriera Giovanili ????-2009Neubrandenburg 042009-2012 Hansa Rostock II Squadre di club1 2012-2014 Hansa Rostock II21 (4)2013 Hansa Rostock8 (0)2014-2016 Neustrelitz53 (13)2016-2017&…
For other uses, see Laborec (disambiguation). River in Ukraine, SlovakiaLaborecLaborec at StrážskeLocationCountryUkraine, SlovakiaPhysical characteristicsSource • locationLaborec Highlands Mouth • locationLatorica • coordinates48°30′14″N 21°54′04″E / 48.504°N 21.901°E / 48.504; 21.901Length126 km (78 mi)Basin size4,523 km2 (1,746 sq mi)Basin featuresProgressionLato…
Vowel sound represented by ⟨i⟩ in IPA Close front unrounded voweliIPA Number301Audio sample source · helpEncodingEntity (decimal)iUnicode (hex)U+0069X-SAMPAiBraille IPA: Vowels Front Central Back Close i y ɨ ʉ ɯ u Near-close ɪ ʏ ʊ Close-mid e ø ɘ ɵ ɤ o Mid e̞ ø̞ ə ɤ̞ o̞ Open-mid ɛ œ ɜ ɞ ʌ ɔ Near-open æ ɐ Open a ɶ ä ɑ ɒ IPA help audio full chart template Legend: unrounded • rounded A spectrogram of /i/. The close front …
مراكز لاعبي كرة السلة في المنطقة الهجومية: 1. لاعب هجوم خلفي 2. مدافع مسدد الهدف 3. لاعب هجوم صغير الجسم 4. لاعب الهجوم قوي الجسم 5. لاعب الوسط سترتش فور (بالإنجليزية: Combo forward / Stretch four) هو أحد مراكز رياضة كرة السلة.[1][2][3] قائمة أهم لاعبي المركز رجال كيفن لف ايثان وردج در…
Locked Out of HeavenSingel oleh Bruno Marsdari album Unorthodox JukeboxDirilis01 Oktober 2012 (2012-10-01)Direkam Levcon (Los Angeles, California) Daptone (Brooklyn, New York) Avatar (New York City) Genre Reggae rock pop rock Durasi3:53LabelAtlanticPencipta Bruno Mars Philip Lawrence Ari Levine Produser The Smeezingtons Mark Ronson Jeff Bhasker Emile Haynie Kronologi singel Bruno Mars Count On Me (2011) Locked Out of Heaven (2012) When I Was Your Man (2013) Video musikLocked Out of Heaven d…
Hornchurch StadiumLocationUpminster, EnglandCoordinatesTQ553866Public transit Upminster BridgeOwnerHavering London Borough CouncilCapacity3,500 (800 seated)SurfaceSynthetic, 400mConstructionOpened1956Renovated2004TenantsHornchurch F.C.Havering MayesbrookWest Ham United L.F.C. The Hornchurch Stadium is an athletics and football stadium located on Bridge Avenue in Upminster in the London Borough of Havering, East London, England. It is home to the Hornchurch F.C. and Havering Mayesbrook Athletics …
Political party in Israel Democratic Movement for Change תנועה דמוקרטית לשינויLeaderYigael YadinFounded2 November 1976Dissolved14 September 1978IdeologyLiberalism[1][2]Reformism[3]ZionismPolitical positionCenterMost MKs15 (1977)Election symbolישPolitics of IsraelPolitical partiesElections The Democratic Movement for Change (Hebrew: תְּנוּעָה דֶּמוֹקְרָטִית לְשִׁינּוּי, Tnu'a Demokratit LeShinui)…
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