Membre du gouvernement grec à plusieurs reprises, il est notamment ministre des Finances de à , alors que son pays fait face à une grave crise économique et financière. Il est aussi vice-Premier ministre de Grèce et chef de la diplomatie de à .
Né le à Thessalonique, Evángelos Venizélos y fit aussi ses études de droit, avec un bref séjour à l'université de Paris II. En 1984, il obtint un poste d'enseignant dans son université avant d'y devenir professeur.
Il s'engagea dans les syndicats étudiants dès 1977 avant d'entrer au PASOK en 1990.
Avant d'être ministre des Finances en 2011, il occupa divers postes gouvernementaux :
Ministre adjoint à la Présidence et porte-parole du gouvernement (1993-1994) ;
Ministre de la Presse et des Médias (1994-1995) ;
Ministre des Transports et de la Communication (1995-1996) ;
Ministre de la Justice (1996) ;
Ministre de la Culture (1996-1999) ;
Ministre du Développement (1999-2000) ;
Ministre de la Culture (2000-2004) ;
Ministre de la Défense (2009-2011) ;
Vice-président du gouvernement, ministre des Finances (2011-2012) ;
Vice-président du gouvernement, ministre des Affaires étrangères (depuis 2013).
En 2007, après la sévère défaite de son parti aux législatives, il annonça son intention d'en briguer la direction. Il fut finalement défait par Giórgos Papandréou (38 % des voix contre 55 %)[1].
Après un passage au ministère de la Défense nationale, dans le cabinet de son rival, Giórgos Papandréou, il est nommé vice-Premier ministre, ministre des Finances le , dans le même cabinet, à la suite du mécontentement populaire qui s'est accru après l'annonce d'un nouveau plan d'austérité. Sa nomination à ce poste régalien est, pour certains médias grecs, une belle revanche de Venizélos qui n'a jamais caché ses ambitions au sein du gouvernement de son rival au sein du PASOK. Alors que l'ancien vice-gouverneur de la Banque centrale européenne, Loukás Papadímos, est nommé Premier ministre, en novembre 2011, Venizélos conserve son portefeuille ministériel dans le nouveau gouvernement.
Le , le Financial Times le désigne plus mauvais ministre des Finances de la zone euro[2]. Fin mars 2012, il prend les rênes du PASOK, en remplacement de son rival Papandréou.