Elle est affiliée à la Fédération internationale de gymnastique (FIG) dès la création de celle-ci en 1881 sous le nom de Bureau des fédérations européennes de gymnastique.
La gymnastique, dans sa généralité, a largement évolué au fil des années mais a toujours été au cœur des Jeux olympiques. Les féminines y ont participé pour la première fois en 1928, aux Jeux olympiques d'Amsterdam. Du côté de la gymnastique artistique, c’est seulement en 1952 lors des Jeux Olympiques d'Helsinki que sa forme définitive, telle qu'on la connaît en 2023, est adoptée. Plus tard, d’autres disciplines sont intégrées au sein de la Fédération française de gymnastique : la gymnastique rythmique arrive en 1960, suivi de l'aérobic en 1995, du trampoline et du tumbling (elle absorbe la Fédération française de trampoline et de sports acrobatiques en conséquence de la fusion de la FIG et de la Fédération internationale de trampoline), de la gymnastique acrobatique et de la teamgym en 1999 et enfin du parkour, le dernier arrivé en 2020.
Identité visuelle
Logo de la FFG jusqu'à
Logo de la FFG depuis
Présidents
James Blateau, président de la FFGym depuis 2013
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De 1873 à 1896, la présidence se relayait chaque année, à deux exceptions : Eugène Paz (1873 et 1874) et Joseph Sansbœuf (1888 et 1889), présentant alors vingt-sept présidents à la tête de l'USGF.
Depuis le passage à la FFG en 1942, douze présidents se sont succédé : Jean Carnot (1942-1944), le colonel Pierre Lecocq (1944-1948), Albert Martin (1948-1959), Albert Bebeyre (1959-1960), Roger Clergerie (1960-1966),
Antoine Peugeot (1967-1968), Charles Thiébault (1968-1972), Maurice Burette (1972-1985), Roger Felzines (1985-1990), Louis Mortreux (1990-1992), Jacques Rey, (1992-2013), James Blateau (depuis 2013).
En 2023, le président est James Blateau. Élu en 2013, en battant le président sortant Jacques Rey qui briguait un sixième mandat[1], il est réélu en 2016[2] et en 2020[3].
Direction technique nationale
marque la création de la direction technique nationale (DTN) qui voit se succéder plusieurs directeurs techniques nationaux. Arthur Magakian est le premier à ce poste jusqu'en . De 1987 à 2009, il est remplacé par Jean-Claude Jacquetin avec l'objectif de renforcer ce rôle et de développer la position du directeur technique national. Daniel Coury continue jusqu'en 2013, suivi de Michel Boutard jusqu'en 2018 puis de Kévinn Rabaud[4].
La FFG propose aussi des disciplines pour les plus petits avec la babygym mais aussi de la gymnastique pour tous avec le programme gym+.
Niveaux de pratique
Le règlement 2018-2019 de la FFG classe les gymnastes en trois niveaux de pratique[8] : fédéral (58 000 gymnastes débutants ou intermédiaires), performance (7 500 gymnastes confirmés) et élite (600 gymnastes de haut-niveau).
Les 16 et , à l'occasion de ses 150 ans, la Fédération française de gymnastique prévoit d'organiser une édition exceptionnelle des internationaux de gymnastique à l'Accor Arena, salle prévue pour la gymnastique lors des Jeux olympiques de Paris 2024[9].
Le championnat de France élite fait s'affronter 12 équipes sous forme de duels lors de rencontres de poules tirées au sort en début de saison. À la suite des résultats de ces rencontres, quatre équipes atteignent la demi-finale puis la finale pour repartir avec le titre de champion de France[10].
↑Direction de la publication du département de Maine-et-Loire, « Patricia Giral, une choletaise aux JO », Maine & Loire, le mensuel du Conseil général, no 17, , p. 15