1941 marque le début de sa carrière à l'Université Laval. En 1945, l'université le nomme professeur agrégé titulaire de la chaire de poésie française. Il publie la même année L'Abattis qui lui vaut la médaille Lorne Pierce et il est reçu dans les rangs de la Société royale du Canada.
La Minuit paraît en 1948 et, cette même année, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal lui décerne le prix Ludger-Duvernay. En 1950, il est nommé doyen de la faculté des lettres de l'Université Laval, poste qu'il occupe jusqu'en 1957, un pavillon de cette université porte d'ailleurs son nom.
Il publie d'autres ouvrages au fil des ans : un recueil de poèmes et de souvenirs Le Barachois (1959), une nouvelle Martin et le pauvre (1959), des drames lyriques La Folle (1960), La Dalle-des-morts (1965) et un recueil de poésie La Symphonie de Misereor (1968).
Monseigneur Savard fonde la Papeterie Saint-Gilles à Saint-Joseph-de-la-Rive avec l'aide de Marc Donohue en 1965. Elle deviendra le premier économusée du Québec[3]. Cette institution fabrique encore aujourd'hui de façon artisanale du papier à base de coton.
La rue Félix-Antoine-SAvard a été nommée en son honneur, en 1983, dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
Une plaque "Ici vécut" de la ville de Québec est présente au 2, rue des Remparts, en son honneur, pour indiquer son ancien lieu de résidence.
Notes et références
↑Gabriel Martin, Dictionnaire des onomastismes québécois: les mots issus de nos noms propres, Éditions du Fleurdelysé, (ISBN9782981402509, lire en ligne), p. 134.