Créé en 2011, le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) est un OBNL qui a pour vocation d'offrir aux cinéphiles québécois, de même qu'à l'ensemble de la population, un évènement cinématographique d'envergure, à l'image des grands festivals de cinéma internationaux. Il est une plate-forme de choix qui permet la projection d'œuvres nouvelles et inédites, tant de réputation internationale que de renommée nationale. Le festival apporte aussi son soutien aux réalisations d'artistes émergents locaux et régionaux, en leur offrant des opportunités de diffusion et une visibilité médiatique substantielle[1].
Historique
Depuis sa première édition, le FCVQ présente chaque année à la mi-septembre une cinquantaine de longs-métrages, et plus de cent courts-métrages. Issus de tous les genres cinématographiques et provenant de tous les horizons, ces films attirent maintenant près de 25 000 festivaliers annuellement[2] ! Avec ces œuvres viennent aussi les artisans. Pour ses premières éditions, le festival est très fier d’avoir accueilli plus de 300 invités dont des cinéastes de renom tel que Jean-Claude Labrecque, Xavier Dolan, Jean-Marc Vallée, Denys Arcand, Bruce LaBruce, Christophe Gans, Mike Figgis, Larry Clark… sans oublier la multitude de comédiens, scénaristes et producteurs qui accompagnent aussi les œuvres.
Basé sur une histoire vraie, L'Affaire Dumont est présenté en ouverture de cette deuxième édition FCVQ[5], en présence du réalisateur Podz, de la productrice Nicole Robert et des comédiens du film. C’est à Inch'Allah de la cinéaste Anaïs Barbeau-Lavalette que revient l’honneur de clore cette deuxième année.
La centralisation de ses activités autour du Dôme (aussi surnommé l'Igloo) sur la place D'Youville devient un élément distinctif du festival. Il est ouvert gratuitement au grand public et accueille plusieurs soirées festives ainsi que des événements VIP[6].
Nouveauté en cette troisième année : le jury cinéphile, récompensant une première réalisation la plus originale et uniquement composé de membres du public résidents de Québec, est créé. Il récompense Don Jon, premier long de l’acteur américain Joseph Gordon-Levitt[9].
Mommy de Xavier Dolan est présenté comme film d'ouverture en présence de l'équipe du film[11], et pour la cérémonie de remise des prix a lieu la première nord-américaine de La Belle et la Bête de Christophe Gans, présent lors de la projection[12].
La traditionnelle soirée de clôture du dernier samedi est désormais remplacée par une soirée de gala ayant lieu le mercredi durant laquelle se tient la remise des prix.
Peu avant le début du festival, des conteneurs sont aménagés en micro-salles de cinéma appelées Ciné Pop-up. Projet itinérant amené à se déplacer dans différents endroits de la ville de Québec, le Ciné Pop-up va à la rencontre des habitants et leur permet de visionner une sélection de courts-métrages[13].
Le Ciné Pop-up continue à se déplacer à travers la ville[18] tandis que la place d'Youville se transforme en grand cinéma plein air, projetant entre autres la trilogie Retour vers le futur[19] pour le trentième anniversaire de la sortie en salles du premier épisode.
Le Ciné Pop-up s'est aussi déployé dans la ville pour la troisième année consécutive en amont et pendant le festival, et désormais devenu un événement incontournable[24].
Deux CinéConcerts ont été présentés au Palais Montcalm[28]. La Passion de Jeanne d'Arc, chef-d'œuvre muet de Dreyer paru en 1928, a pris vie sous l’interprétation du pianiste et organiste Karol Mossakowski. Le FCVQ a aussi accueilli l'oscarisé Birdman d'Alejandro González Iñárritu, dont la trame sonore était interprétée en direct par celui qu’il l’a composée, le batteur Antonio Sánchez.
Pour une huitième édition, le FCVQ a apporté une nouveauté au festival, il s’agit de la réalité virtuelle avec l’œuvre Le Grand Froid. Cette création, signée par l’entreprise de Québec Studio Element, en collaboration avec l’artiste Samuel Matteau, occupait la place D'Youville pendant tout le festival.
2019 a été une année hors norme. D’une diffusion d’un documentaire dans un stade de baseball rempli à capacité à une place D'Youville diffusant en 2k très souvent comble sans oublier la présence nombreuses d’artistes et membres influents de notre industrie québécoise, le FCVQ est désormais un joueur important tant localement qu’au Québec.