On lui attribue[4] un traité néoplatonicien grec Des dieux et du monde, sorte de catéchismepaïen inspiré par Jamblique. L'ouvrage date de 362. Cette attribution est débattue avec l'attribution à son quasi homonyme Secundus Salutius, également préfet du prétoire et très apprécié de Julien. Selon Robert Étienne, Julien aurait attribué l'honneur suprême d'un consulat ordinaire à l'auteur de cet ouvrage qui soutenait sa politique religieuse[5].
L'auteur oppose la théologie chrétienne aux doctrines païennes. Il est adepte du platonisme.
autre traduction du traité Des dieux et du monde : A.-J. Festugière, Trois dévots païens, La Colombe, 1944.
quelques décisions juridiques figurant dans le Code théodosien.
Études
Gabriel Rochefort, « Le 'περι θεων και κοσμου' de Saloustios et l'influence de l'Empereur Julien », Revue des études grecques, vol. 69, nos 324-325, , p. 50-66 (lire en ligne).